fbpx
วิกิพีเดีย

(Redirigé depuis Émile Ollivier (1825-1913))

Émile Ollivier

Émile Ollivier par Pierre-Louis Pierson, 1870.
Fonctions
Chef du cabinet
et ministre de la Justice
(chef du gouvernement)

(7 mois et 8 jours)
Monarque Napoléon III
Gouvernement Ollivier
Législature IVe législature
Prédécesseur Napoléon III (de facto)
Successeur Charles Cousin-Montauban
Député

(1 an, 2 mois et 28 jours)
Élection 7 juin 1869
Circonscription Var-2
Prédécesseur Jules Joseph Portalis
Successeur Dissolution du Corps législatif

(11 ans, 7 mois et 2 jours)
Élection 5 juillet 1857
Réélection 31 mai 1863
Circonscription Seine
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille (France)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Saint-Gervais-les-Bains (France)
Sépulture Saint-Tropez
Nationalité Française
Parti politique Républicain puis bonapartiste
Profession Avocat

Chefs du gouvernement français

Émile Ollivier, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) le (à 88 ans), est un homme d'État français.

Biographiemodifier | modifier le code]

Origines familiales et jeunessemodifier | modifier le code]

Émile Ollivier, fils de Démosthène Ollivier, député républicain des Bouches-du-Rhône, orphelin de mère à huit ans, fit sa scolarité au Collège Royal de Marseille[1], actuel lycée Thiers, puis étudia le droit et devint avocat à Paris. Mais avec l'établissement de la Deuxième République, le ministre de l'Intérieur Ledru-Rollin, ami de son père, le nomma le commissaire du gouvernement provisoire de la République dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Var, alors qu'il n'était âgé que de 22 ans. Il fut muté dans la Haute-Marne en juillet 1848 sous Cavaignac, puis révoqué en après la victoire de Louis-Napoléon Bonaparte aux élections présidentielles.

Il redevint alors avocat, commençant véritablement sa carrière et se faisant remarquer par ses talents d'orateur, qui lui apportent rapidement l'aisance matérielle.

Caricature d'Émile Ollivier par André Gill en 1868.

Député républicain sous le Second Empiremodifier | modifier le code]

Le à Florence, il épouse la fille aînée de Franz Liszt et de Marie d'Agoult, Blandine[N 1]. En 1860, il achète le château de la Moutte[2] à Saint-Tropez, sur la façade il fait graver sa devise : Certa viriler sustine patienter[3]. Il sera inhumé, selon ses vœux dans la propriété.

En 1857, il fut élu député de la Seine grâce au désistement du républicain Garnier-Pagès, et dut accepter de prêter serment à l'Empire, afin de pouvoir siéger au Corps législatif. Il s'affirma d'emblée comme le principal orateur de la petite opposition dite « des Cinq » (républicains) et s'attacha à faire évoluer le régime vers le parlementarisme, encouragé par le duc de Morny, président du Corps législatif. Il ne cessa de réclamer des réformes mais, loin de se cantonner dans une opposition systématique, il n'hésita pas à approuver et à encourager le gouvernement lorsque celui-ci lui parut aller dans la direction qu'il jugeait la bonne.

Réélu en 1863 avec la vague républicaine, il accepta d'être le rapporteur de la loi du , qui abolit le délit de coalition créé par la loi Le Chapelier de 1791 et instaure le droit de grève. Puis, en 1865, il rencontra l'Empereur, reconnaissant ainsi la dynastie des Bonaparte et se faisant rejeter par ses amis républicains. Il refusa néanmoins le portefeuille de l'Instruction publique et la fonction d'orateur du gouvernement que lui offrirent Morny en 1865 puis Walewski en 1867. Il souhaitait en effet entrer au gouvernement non pas seul, comme une vaine caution, mais à la faveur d'un mouvement qui marquerait le triomphe de ses idées libérales.

Émile Ollivier photographié par Étienne Carjat.
Caricature d'Émile Ollivier par Honoré Daumier dans le Charivari en 1868

Gouvernement Olliviermodifier | modifier le code]

Veuf depuis 1863, il épousa le Marie-Thérèse Gravier, jeune fille de dix-neuf ans dont il avait fait la connaissance à Vittel. De cette union naquirent trois enfants.

Aux élections de 1869, il fut battu dans la Seine mais élu dans le Var et, arbitre de la situation grâce à la position charnière acquise par son Tiers Parti, fut, après quelques tergiversations, chargé par Napoléon III, le , de lui « désigner les personnes pouvant former autour de lui un cabinet homogène représentant fidèlement la majorité du Corps législatif ». C'était la reconnaissance du principe parlementaire.

Caricature parue en 1870 dans le journal Vanity Fair.
Ollivier entre les partis politiques, caricature de 1870 (Kladderadatsch, Allemagne).

Ollivier constitua alors un gouvernement d'hommes nouveaux en associant bonapartistes libéraux (centre droit) et orléanistes ralliés à l'Empire libéral (centre gauche), mais en excluant les bonapartistes autoritaires (droite). Il prit lui-même le ministère de la Justice et des Cultes, le premier dans l'ordre protocolaire et apparut comme le véritable chef du ministère, mais sans se voir attribuer le titre de vice-président du Conseil que lui contestaient les ministres du centre gauche, Daru et Buffet. Ceux-ci démissionnèrent d'ailleurs dès , contraignant Émile Ollivier à se rapprocher des bonapartistes autoritaires.

Son gouvernement ne dura que six mois mais accomplit une œuvre importante, interrompue par la guerre. Cherchant à concilier ordre et liberté, il engagea une révision constitutionnelle d'ensemble pour mettre sur pied un système semi-parlementaire (constitution du ). Il abandonna les procédés de la candidature officielle, renvoya Haussmann et quelques autres préfets autoritaires, amnistia Ledru-Rollin exilé depuis 1849, fit appliquer avec modération la législation sur la presse. Parallèlement, il fit preuve de fermeté avec l'aide de son ministre Eugène Chevandier de Valdrome face aux manifestations dues à l'affaire Victor Noir, en emprisonnant Henri Rochefort après avoir obtenu la levée de son immunité parlementaire, en envoyant la troupe contre les grévistes du Creusot, en faisant arrêter les principaux dirigeants de la section française de l'Internationale des travailleurs.

Le succès du plébiscite du 8 mai 1870 consacra le succès de cette politique mais, paradoxalement, renforça les bonapartistes autoritaires qui contestèrent de plus fort le gouvernement. Ollivier était persuadé d'avoir la situation en main alors que, lâché par les républicains et contesté par les bonapartistes autoritaires, il était de plus en plus isolé et ne se maintenait plus que grâce à la faveur de Napoléon III.

Dernières années et écrituremodifier | modifier le code]

L'Homme au cœur léger, caricature par Charles Gilbert-Martin pour le numéro 306 du Don Quichotte, 1880.

Appuyé par Adolphe Thiers, il est élu à l'Académie française le , alors qu'il dirige le gouvernement, au fauteuil numéro 7, celui de Lamartine. Par cette élection, l'Académie veut signifier la fin de son hostilité à l'Empire.

Bien que personnellement favorable à la paix, il se laisse dépasser par Gramont et par les partisans de la guerre. À la suite de la dépêche d'Ems (13 juillet), et sous la pression populaire, il annonce, le devant le Corps législatif, la déclaration de guerre à la Prusse, disant maladroitement « Cette guerre, nous la déclarons d’un cœur léger », il restera pour la postérité L'Homme au cœur léger[4], et l'officialise le . Les premiers revers fournissent à la Chambre l'occasion de le renverser, à une écrasante majorité, le .

Exilé en Italie jusqu'en 1873, battu dans le Var aux élections de 1876 et de 1877, il consacre le reste de sa vie à se justifier, notamment dans les dix-sept volumes de son Empire libéral.

En 1878, un accident vasculaire cérébral le fit renoncer à sa vie politique[réf. nécessaire], et quand sa santé fut meilleure, à partir de 1879, il se consacrera essentiellement à l'écriture, jusqu'en 1913.

En 1906, il devient doyen de l'Académie française[5].

Il meurt en 1913, à Saint-Gervais. Son corps est inhumé à Saint-Tropez dans un tombeau entre la plage et le cap des Salins.

Lieux de mémoire et hommagesmodifier | modifier le code]

Outre ses archives, léguées aux Archives nationales par sa petite-fille, Anne Troisier de Diaz, la mémoire d’Émile Ollivier est matérialisée par ce qui fut sa villégiature et son refuge, le domaine de La Moutte à Saint-Tropez, qu'il avait acquis quand il n'était encore que député. Cette propriété viticole se transmit à ses descendants jusqu'à Anne Troisier, dite Annette, qui de son vivant y accueillait les historiens et les musiciens, créant le festival estival du Château de La Moutte, toujours actif. Léguée au Conservatoire du Littoral, la propriété, demeurée inchangée depuis le second Empire, est gérée par la Ville de Saint-Tropez, qui y organise des visites et des conférences centrées autour de l'ancien maître des lieux, les visiteurs étant accueillis par la devise latine du personnage gravée sur le fronton de l'entrée : « Certa viriliter sustine patienter » (Combats vaillamment, supporte patiemment). À proximité se trouve le tombeau d'Émile Ollivier, posé sur un rocher dominant la plage des Salins et la mer, sur lequel il avait fait graver sa définition de la mort : « Un grand repos dans une grande espérance ».

Une rue de Toulon porte son nom.

Ouvragesmodifier | modifier le code]

Émile Ollivier par Gustave Courbet (vers 1860).

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages :

  • Démocratie et liberté (1867)
  • Le - Compte-rendu aux électeurs de la 3e circonscription de la Seine (1869)
  • Le Ministère du , mes discours (1875)
  • Principes et conduite (1875)
  • L'Église et l'État au concile du Vatican (2 vols., 1879)
  • Solutions politiques et sociales (1893)
  • Nouveau Manuel du droit ecclésiastique français (1885).
  • L'Empire libéral :
    • Vol. 1 (1895) : Le Principe des Nationalités (consulter en ligne)
    • Vol. 2 (1897) : Louis-Napoléon et le coup d'État (consulter en ligne)
    • Vol. 3 (1898) : Napoléon III (consulter en ligne)
    • Vol. 4 (1899) : Napoléon III et Cavour (consulter en ligne)
    • Vol. 5 (1900): L'Inauguration de l'Empire libéral - Le roi Guillaume (consulter en ligne)
    • Vol. 6 : La Pologne ; les élections de 1863, la loi des coalitions (consulter en ligne)
    • Vol. 7 (1903) : Le démembrement du Danemark ; Le syllabus ; La mort de Morny ; L'entrevue de Biarritz (consulter en ligne)
    • Vol. 8 (1903) : L'Année fatale - Sadowa (1866) (consulter en ligne)
    • Vol. 9 (1904) : Le Désarroi (consulter en ligne)
    • Vol. 10 (1905) : L'Agonie de l'Empire autoritaire (consulter en ligne)
    • Vol. 11 (1907) : La Veillée des armes. L'Affaire Baudin. Préparation militaire prussienne. Le plan de Moltke. Réorganisation de l'armée française par l'empereur et le maréchal Niel. Les élections en 1869. L'origine du complot Hohenzollern (consulter en ligne)
    • Vol. 12 (1908) : Le ministère du . Formation du ministère. L'affaire Victor Noir. Suite du complot Hohenzollern. (consulter en ligne)
    • Vol. 13 (1909) : Le guet-apens Hohenzollern. Le concile œcuménique. Le plébiscite (consulter en ligne)
    • Vol. 14 (1909) : La Guerre. Explosion du complot Hohenzollern. Déclaration du . Retrait de la candidature Hohenzollern. Demande de garantie. Soufflet de Bismarck. Notre réponse au soufflet de Bismarck. La déclaration de guerre (consulter en ligne)
    • Vol. 15 (1911) : Étions-nous prêts ? Préparation. Mobilisation. Sarrebruck. Alliances (consulter en ligne)
    • Vol. 16 (1912) : Le Suicide. Premier acte : Woerth. Forbach. Renversement du ministère (consulter en ligne)
    • Vol. 17 (1915) : La Fin (consulter en ligne)
    • Vol. 18 (1918) : Table générale et analytique (consulter en ligne)
  • Philosophie d'une guerre : 1870 (Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1910)
    • traduction : The Franco-Prussian War and its hidden causes (1913, consulter en ligne)

Notes et référencesmodifier | modifier le code]

Notesmodifier | modifier le code]

  1. Blandine Ollivier, née Blandine-Rachel Liszt le à Genève, est la fille aînée de Franz Liszt et de Marie d'Agoult. Elle est la première femme d'Émile Ollivier, qu'elle épouse le à Florence. Elle meurt à vingt-six ans, le , à Saint-Tropez, des suites de l'accouchement de son fils Daniel, deux mois après lui avoir donné naissance.

Référencesmodifier | modifier le code]

  1. Jacques Delmas, Livre d'or. Histoire du lycée de Marseille, Marseille, Imprimerie marseillaise, 1898, p. 128.
  2. D.R.A.C P.A.C.A 72 photos du site de La Moutte dont la tombe d'E.Ollivier.
  3. Combat virilement, endure l'adversité.
  4. Biographie sur le site de L'Institut Émile Ollivier.
  5. « Émile Ollivier », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Voir aussimodifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographiemodifier | modifier le code]

  • Émile Ollivier, Les contemporains, volume 94, Eugène de Mirecourt, Paris, ed. Librairie des contemporains, 1870.
  • Jean Norel, Un grand méconnu : Émile Ollivier (1825-1913), Toulon, 1937, Imprimeries toulonnaises, 46 p.
  • Pierre Saint Marc, Émile Ollivier (1825-1913), Paris, Plon, 1950.
  • Émile Ollivier et Carolyne de Sayn-Wittgenstein, Correspondance, 1858-1887, introduction et notes d'Anne Troisier de Diaz, Paris, PUF, 1984, 384 p., 4 pl.
  • Éric Anceau, « De quoi l'empire libéral est-il le nom ? », Histoire, économie & société, Paris, Armand Colin « Le « Second Empire » a-t-il existé ? »,‎ , p. 35-47 (DOI 10.3917/hes.173.0035).
  • Bertrand Joly, Fonds Émile Ollivier. 542 AP. Répertoire numérique détaillé, 112 p. (ISBN 2-86000-286-3) Les papiers personnels d'Émile Ollivier sont conservés aux Archives nationales sous la cote 542AP — Archives nationales.
  • Regards sur Emile Ollivier, études réunies par Anne Troisier de Diaz (petite-fille d'Emile Ollivier), Publications de la Sorbonne 1985, 368 pages avec documents photographiques.

Articles connexesmodifier | modifier le code]

Liens externesmodifier | modifier le code]

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
    • Brockhaus Enzyklopädie
    • Deutsche Biographie
    • Dizionario di Storia
    • Enciclopedia De Agostini
    • Encyclopædia Britannica
    • Encyclopædia Universalis
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Swedish Nationalencyklopedin
    • Store norske leksikon
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Notices d'autorité :
    • Fichier d’autorité international virtuel
    • International Standard Name Identifier
    • CiNii
    • Bibliothèque nationale de France (données)
    • Archives nationales (France)
    • Système universitaire de documentation
    • Bibliothèque du Congrès
    • Gemeinsame Normdatei
    • Service bibliothécaire national
    • Bibliothèque nationale d’Espagne
    • Bibliothèque royale des Pays-Bas
    • Bibliothèque nationale de Pologne
    • Bibliothèque universitaire de Pologne
    • Bibliothèque nationale de Catalogne
    • Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
    • Bibliothèque nationale d’Australie
    • Bibliothèque nationale tchèque
    • Bibliothèque nationale du Portugal
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • AGORHA
    • (en) British Museum
    • (en) National Portrait Gallery
  • Ressources relatives à la recherche :
    • La France savante
    • Isidore
    • Persée
  • Ressources relatives à la vie publique :
    • Dossiers individuels de préfets
    • Base Sycomore
  • Ressource relative à la littérature :
    • Académie française (membres)
  • Notice sur Émile Ollivier
  • Article sur Émile Ollivier dans Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse

redirigé, depuis, Émile, ollivier, 1825, 1913, pour, articles, homonymes, voir, Émile, ollivier, ollivier, Émile, ollivier, Émile, ollivier, pierre, louis, pierson, 1870, fonctions, chef, cabinetet, ministre, justice, chef, gouvernement, janvier, août, 1870, m. Redirige depuis Emile Ollivier 1825 1913 Pour les articles homonymes voir Emile Ollivier et Ollivier Emile Ollivier Emile Ollivier par Pierre Louis Pierson 1870 Fonctions Chef du cabinetet ministre de la Justice chef du gouvernement 2 janvier 10 aout 1870 7 160 mois et 8 160 jours Monarque Napoleon III Gouvernement Ollivier Legislature IVe legislature Predecesseur Napoleon III de facto Successeur Charles Cousin Montauban Depute 7 juin 1869 4 septembre 1870 1 160 an 2 160 mois et 28 160 jours Election 7 juin 1869 Circonscription Var 2 Predecesseur Jules Joseph Portalis Successeur Dissolution du Corps legislatif 5 juillet 1857 7 juin 1869 11 160 ans 7 160 mois et 2 160 jours Election 5 juillet 1857 Reelection 31 mai 1863 Circonscription Seine Biographie Date de naissance 2 juillet 1825 Lieu de naissance Marseille France Date de deces 20 aout 1913 a 88 160 ans Lieu de deces Saint Gervais les Bains France Sepulture Saint Tropez Nationalite Francaise Parti politique Republicain puis bonapartiste Profession Avocat Chefs du gouvernement francaismodifier 160 Emile Ollivier ne le 2 juillet 1825 a Marseille Bouches du Rhone et mort a Saint Gervais les Bains Haute Savoie le 20 aout 1913 a 88 160 ans est un homme d Etat francais Sommaire 1 Biographie 1 1 Origines familiales et jeunesse 1 2 Depute republicain sous le Second Empire 1 3 Gouvernement Ollivier 1 4 Dernieres annees et ecriture 2 Lieux de memoire et hommages 3 Ouvrages 4 Notes et references 4 1 Notes 4 2 References 5 Voir aussi 5 1 Bibliographie 5 2 Articles connexes 5 3 Liens externes Biographie modifier modifier le code Origines familiales et jeunesse modifier modifier le code Emile Ollivier fils de Demosthene Ollivier depute republicain des Bouches du Rhone orphelin de mere a huit ans fit sa scolarite au College Royal de Marseille 1 actuel lycee Thiers puis etudia le droit et devint avocat a Paris Mais avec l etablissement de la Deuxieme Republique le ministre de l Interieur Ledru Rollin ami de son pere le nomma le 27 fevrier 1848 commissaire du gouvernement provisoire de la Republique dans les departements des Bouches du Rhone et du Var alors qu il n etait age que de 22 ans Il fut mute dans la Haute Marne en juillet 1848 sous Cavaignac puis revoque en janvier 1849 apres la victoire de Louis Napoleon Bonaparte aux elections presidentielles Il redevint alors avocat commencant veritablement sa carriere et se faisant remarquer par ses talents d orateur qui lui apportent rapidement l aisance materielle Caricature d Emile Ollivier par Andre Gill en 1868 Depute republicain sous le Second Empire modifier modifier le code Le 22 octobre 1857 a Florence il epouse la fille ainee de Franz Liszt et de Marie d Agoult Blandine N 1 En 1860 il achete le chateau de la Moutte 2 a Saint Tropez sur la facade il fait graver sa devise 160 Certa viriler sustine patienter 3 Il sera inhume selon ses vœux dans la propriete En 1857 il fut elu depute de la Seine grace au desistement du republicain Garnier Pages et dut accepter de preter serment a l Empire afin de pouvoir sieger au Corps legislatif Il s affirma d emblee comme le principal orateur de la petite opposition dite 160 des Cinq 160 republicains et s attacha a faire evoluer le regime vers le parlementarisme encourage par le duc de Morny president du Corps legislatif Il ne cessa de reclamer des reformes mais loin de se cantonner dans une opposition systematique il n hesita pas a approuver et a encourager le gouvernement lorsque celui ci lui parut aller dans la direction qu il jugeait la bonne Reelu en 1863 avec la vague republicaine il accepta d etre le rapporteur de la loi du 25 mai 1864 qui abolit le delit de coalition cree par la loi Le Chapelier de 1791 et instaure le droit de greve Puis en 1865 il rencontra l Empereur reconnaissant ainsi la dynastie des Bonaparte et se faisant rejeter par ses amis republicains Il refusa neanmoins le portefeuille de l Instruction publique et la fonction d orateur du gouvernement que lui offrirent Morny en 1865 puis Walewski en 1867 Il souhaitait en effet entrer au gouvernement non pas seul comme une vaine caution mais a la faveur d un mouvement qui marquerait le triomphe de ses idees liberales Emile Ollivier photographie par Etienne Carjat Caricature d Emile Ollivier par Honore Daumier dans le Charivari en 1868 Gouvernement Ollivier modifier modifier le code Veuf depuis 1863 il epousa le 23 septembre 1869 Marie Therese Gravier jeune fille de dix neuf ans dont il avait fait la connaissance a Vittel De cette union naquirent trois enfants Aux elections de 1869 il fut battu dans la Seine mais elu dans le Var et arbitre de la situation grace a la position charniere acquise par son Tiers Parti fut apres quelques tergiversations charge par Napoleon III le 27 decembre 1869 de lui 160 designer les personnes pouvant former autour de lui un cabinet homogene representant fidelement la majorite du Corps legislatif 160 C etait la reconnaissance du principe parlementaire Caricature parue en 1870 dans le journal Vanity Fair Ollivier entre les partis politiques caricature de 1870 Kladderadatsch Allemagne Ollivier constitua alors un gouvernement d hommes nouveaux en associant bonapartistes liberaux centre droit et orleanistes rallies a l Empire liberal centre gauche mais en excluant les bonapartistes autoritaires droite Il prit lui meme le ministere de la Justice et des Cultes le premier dans l ordre protocolaire et apparut comme le veritable chef du ministere mais sans se voir attribuer le titre de vice president du Conseil que lui contestaient les ministres du centre gauche Daru et Buffet Ceux ci demissionnerent d ailleurs des avril 1870 contraignant Emile Ollivier a se rapprocher des bonapartistes autoritaires Son gouvernement ne dura que six mois mais accomplit une œuvre importante interrompue par la guerre Cherchant a concilier ordre et liberte il engagea une revision constitutionnelle d ensemble pour mettre sur pied un systeme semi parlementaire constitution du 21 mai 1870 Il abandonna les procedes de la candidature officielle renvoya Haussmann et quelques autres prefets autoritaires amnistia Ledru Rollin exile depuis 1849 fit appliquer avec moderation la legislation sur la presse Parallelement il fit preuve de fermete avec l aide de son ministre Eugene Chevandier de Valdrome face aux manifestations dues a l affaire Victor Noir en emprisonnant Henri Rochefort apres avoir obtenu la levee de son immunite parlementaire en envoyant la troupe contre les grevistes du Creusot en faisant arreter les principaux dirigeants de la section francaise de l Internationale des travailleurs Le succes du plebiscite du 8 mai 1870 consacra le succes de cette politique mais paradoxalement renforca les bonapartistes autoritaires qui contesterent de plus fort le gouvernement Ollivier etait persuade d avoir la situation en main alors que lache par les republicains et conteste par les bonapartistes autoritaires il etait de plus en plus isole et ne se maintenait plus que grace a la faveur de Napoleon III Dernieres annees et ecriture modifier modifier le code L Homme au cœur leger caricature par Charles Gilbert Martin pour le numero 306 du Don Quichotte 1880 Appuye par Adolphe Thiers il est elu a l Academie francaise le 7 avril 1870 alors qu il dirige le gouvernement au fauteuil numero 7 celui de Lamartine Par cette election l Academie veut signifier la fin de son hostilite a l Empire Bien que personnellement favorable a la paix il se laisse depasser par Gramont et par les partisans de la guerre A la suite de la depeche d Ems 13 juillet et sous la pression populaire il annonce le 17 juillet 1870 devant le Corps legislatif la declaration de guerre a la Prusse disant maladroitement 160 Cette guerre nous la declarons d un cœur leger 160 il restera pour la posterite L Homme au cœur leger 4 et l officialise le 19 juillet 1870 Les premiers revers fournissent a la Chambre l occasion de le renverser a une ecrasante majorite le 9 aout 1870 Exile en Italie jusqu en 1873 battu dans le Var aux elections de 1876 et de 1877 il consacre le reste de sa vie a se justifier notamment dans les dix sept volumes de son Empire liberal En 1878 un accident vasculaire cerebral le fit renoncer a sa vie politique 91 ref 160 necessaire 93 et quand sa sante fut meilleure a partir de 1879 il se consacrera essentiellement a l ecriture jusqu en 1913 En 1906 il devient doyen de l Academie francaise 5 Il meurt en 1913 a Saint Gervais Son corps est inhume a Saint Tropez dans un tombeau entre la plage et le cap des Salins Lieux de memoire et hommages modifier modifier le code Outre ses archives leguees aux Archives nationales par sa petite fille Anne Troisier de Diaz la memoire d Emile Ollivier est materialisee par ce qui fut sa villegiature et son refuge le domaine de La Moutte a Saint Tropez qu il avait acquis quand il n etait encore que depute Cette propriete viticole se transmit a ses descendants jusqu a Anne Troisier dite Annette qui de son vivant y accueillait les historiens et les musiciens creant le festival estival du Chateau de La Moutte toujours actif Leguee au Conservatoire du Littoral la propriete demeuree inchangee depuis le second Empire est geree par la Ville de Saint Tropez qui y organise des visites et des conferences centrees autour de l ancien maitre des lieux les visiteurs etant accueillis par la devise latine du personnage gravee sur le fronton de l entree 160 160 Certa viriliter sustine patienter 160 Combats vaillamment supporte patiemment A proximite se trouve le tombeau d Emile Ollivier pose sur un rocher dominant la plage des Salins et la mer sur lequel il avait fait graver sa definition de la mort 160 160 Un grand repos dans une grande esperance 160 Une rue de Toulon porte son nom Ouvrages modifier modifier le code Emile Ollivier par Gustave Courbet vers 1860 Il est l auteur de plusieurs ouvrages 160 Democratie et liberte 1867 Le 19 janvier Compte rendu aux electeurs de la 3e circonscription de la Seine 1869 Le Ministere du 2 janvier mes discours 1875 Principes et conduite 1875 L Eglise et l Etat au concile du Vatican 2 vols 1879 Solutions politiques et sociales 1893 Nouveau Manuel du droit ecclesiastique francais 1885 L Empire liberal 160 Vol 1 1895 160 Le Principe des Nationalites consulter en ligne Vol 2 1897 160 Louis Napoleon et le coup d Etat consulter en ligne Vol 3 1898 160 Napoleon III consulter en ligne Vol 4 1899 160 Napoleon III et Cavour consulter en ligne Vol 5 1900 L Inauguration de l Empire liberal Le roi Guillaume consulter en ligne Vol 6 160 La Pologne 160 les elections de 1863 la loi des coalitions consulter en ligne Vol 7 1903 160 Le demembrement du Danemark 160 Le syllabus 160 La mort de Morny 160 L entrevue de Biarritz consulter en ligne Vol 8 1903 160 L Annee fatale Sadowa 1866 consulter en ligne Vol 9 1904 160 Le Desarroi consulter en ligne Vol 10 1905 160 L Agonie de l Empire autoritaire consulter en ligne Vol 11 1907 160 La Veillee des armes L Affaire Baudin Preparation militaire prussienne Le plan de Moltke Reorganisation de l armee francaise par l empereur et le marechal Niel Les elections en 1869 L origine du complot Hohenzollern consulter en ligne Vol 12 1908 160 Le ministere du 2 janvier Formation du ministere L affaire Victor Noir Suite du complot Hohenzollern consulter en ligne Vol 13 1909 160 Le guet apens Hohenzollern Le concile œcumenique Le plebiscite consulter en ligne Vol 14 1909 160 La Guerre Explosion du complot Hohenzollern Declaration du 6 juillet Retrait de la candidature Hohenzollern Demande de garantie Soufflet de Bismarck Notre reponse au soufflet de Bismarck La declaration de guerre consulter en ligne Vol 15 1911 160 Etions nous prets 160 Preparation Mobilisation Sarrebruck Alliances consulter en ligne Vol 16 1912 160 Le Suicide Premier acte 160 Woerth Forbach Renversement du ministere consulter en ligne Vol 17 1915 160 La Fin consulter en ligne Vol 18 1918 160 Table generale et analytique consulter en ligne Philosophie d une guerre 160 1870 Flammarion Bibliotheque de philosophie scientifique 1910 traduction 160 The Franco Prussian War and its hidden causes 1913 consulter en ligne Notes et references modifier modifier le code Notes modifier modifier le code Blandine Ollivier nee Blandine Rachel Liszt le 18 decembre 1835 a Geneve est la fille ainee de Franz Liszt et de Marie d Agoult Elle est la premiere femme d Emile Ollivier qu elle epouse le 22 octobre 1857 a Florence Elle meurt a vingt six ans le 12 septembre 1862 a Saint Tropez des suites de l accouchement de son fils Daniel deux mois apres lui avoir donne naissance References modifier modifier le code Jacques Delmas Livre d or Histoire du lycee de Marseille Marseille Imprimerie marseillaise 1898 p 160 128 D R A C P A C A 72 photos du site de La Moutte dont la tombe d E Ollivier Combat virilement endure l adversite Biographie sur le site de L Institut Emile Ollivier 160 Emile Ollivier 160 sur www academie francaise fr consulte le 2 juillet 2020 Voir aussi modifier modifier le code Sur les autres projets Wikimedia 160 Emile Ollivier sur Wikimedia CommonsEmile Ollivier sur Wikisource Bibliographie modifier modifier le code Emile Ollivier Les contemporains volume 94 Eugene de Mirecourt Paris ed Librairie des contemporains 1870 Jean Norel Un grand meconnu 160 Emile Ollivier 1825 1913 Toulon 1937 Imprimeries toulonnaises 46 p Pierre Saint Marc Emile Ollivier 1825 1913 Paris Plon 1950 Emile Ollivier et Carolyne de Sayn Wittgenstein Correspondance 1858 1887 introduction et notes d Anne Troisier de Diaz Paris PUF 1984 384 p 4 pl Eric Anceau 160 De quoi l empire liberal est il le nom 160 160 Histoire economie amp societe Paris Armand Colin 160 Le 160 Second Empire 160 a t il existe 160 160 8206 2017 p 160 35 47 DOI 160 10 3917 hes 173 0035 Bertrand Joly Fonds Emile Ollivier 542 AP Repertoire numerique detaille 112 p ISBN 160 2 86000 286 3 Les papiers personnels d Emile Ollivier sont conserves aux Archives nationales sous la cote 542AP Archives nationales Regards sur Emile Ollivier etudes reunies par Anne Troisier de Diaz petite fille d Emile Ollivier Publications de la Sorbonne 1985 368 pages avec documents photographiques Articles connexes modifier modifier le code Second Empire Troisieme Republique Leon Gambetta Draguignan ville dont il fut le depute Eugene Chevandier de Valdrome Association pour la protection des sites naturels et historiques de la Moutte des Salins et des Cannebiers de Saint Tropez Liens externes modifier modifier le code Notices dans des dictionnaires ou encyclopedies generalistes 160 Brockhaus Enzyklopadie Deutsche Biographie Dizionario di Storia Enciclopedia De Agostini Encyclopaedia Britannica Encyclopaedia Universalis Gran Enciclopedia Catalana Swedish Nationalencyklopedin Store norske leksikon Visuotine lietuviu enciklopedija Notices d autorite 160 Fichier d autorite international virtuel International Standard Name Identifier CiNii Bibliotheque nationale de France donnees Archives nationales France Systeme universitaire de documentation Bibliotheque du Congres Gemeinsame Normdatei Service bibliothecaire national Bibliotheque nationale d Espagne Bibliotheque royale des Pays Bas Bibliotheque nationale de Pologne Bibliotheque universitaire de Pologne Bibliotheque nationale de Catalogne Reseau des bibliotheques de Suisse occidentale Bibliotheque nationale d Australie Bibliotheque nationale tcheque Bibliotheque nationale du Portugal WorldCat Ressources relatives aux beaux arts 160 AGORHA en 160 British Museum en 160 National Portrait Gallery Ressources relatives a la recherche 160 La France savante Isidore Persee Ressources relatives a la vie publique 160 Dossiers individuels de prefets Base Sycomore Ressource relative a la litterature 160 Academie francaise membres Notice sur Emile Ollivier Article sur Emile Ollivier dans Grand dictionnaire universel du XIX e 160 siecle de Pierre Larousse Fauteuil 7 de l Academie francaise Precede par Suivi par Alphonse de Lamartine Emile Ollivier homme politique 1870 1914 Henri Bergson v 160 m Composition de l Academie francaise au jour de son election 7 avril 1870 par numero de fauteuil 1 Emile Augier 2 P A Lebrun 3 Jules Dufaure 4 Franz de Champagny 5 Jules Favre 6 P P de Segur 7 Emile Ollivier 8 Charles de Remusat 9 Joseph Autran 10 Victor de Laprade11 Jules Sandeau 12 Louis de Carne 13 Octave Feuillet 14 Victor Hugo 15 U Silvestre de Sacy 16 Felix Dupanloup 17 A F Villemain 18 Albert de Broglie 19 Paul de Noailles 20 F A Mignet21 fauteuil vacant 22 Joseph d Haussonville 23 Saint Marc Girardin 24 fauteuil vacant 25 Prosper Merimee 26 Henri Patin 27 Ludovic Vitet 28 Jules Janin 29 Claude Bernard 30 Ernest Legouve31 fauteuil vacant 32 Camille Doucet 33 Joseph Gratry 34 Alfred de Falloux 35 A A Cuvillier Fleury 36 Auguste Barbier 37 L A Prevost Paradol 38 Adolphe Thiers 39 Desire Nisard 40 Francois Guizot par date d election 1821 160 Abel Francois Villemain 1828 160 Pierre Antoine Lebrun 1830 160 Philippe Paul de Segur 1833 160 Adolphe Thiers 1836 160 Francois Guizot 1836 160 Francois Auguste Mignet 1841 160 Victor Hugo 1842 160 Henri Patin 1844 160 Saint Marc Girardin 1844 160 Prosper Merimee 1845 160 Ludovic Vitet 1846 160 Charles de Remusat 1849 160 Paul de Noailles 1850 160 Desire Nisard 1854 160 Felix Dupanloup 1854 160 Ustazade Silvestre de Sacy 1855 160 Ernest Legouve 1856 160 Alfred de Falloux 1857 160 Emile Augier 1858 160 Victor de Laprade 1858 160 Jules Sandeau 1862 160 Albert de Broglie 1862 160 Octave Feuillet 1863 160 Louis de Carne 1863 160 Jules Dufaure 1865 160 Camille Doucet 1865 160 Lucien Anatole Prevost Paradol 1866 160 Alfred Auguste Cuvillier Fleury 1867 160 Joseph Gratry 1867 160 Jules Favre 1868 160 Joseph Autran 1868 160 Claude Bernard 1869 160 Franz de Champagny 1869 160 Joseph d Haussonville 1869 160 Auguste Barbier 1870 160 Emile Ollivier 1870 160 Jules Janin 160 160 160 v 160 m Composition de l Academie francaise au jour de sa mort 20 aout 1913 par numero de fauteuil 1 Charles de Freycinet 2 Jean Richepin 3 Emile Faguet 4 Maurice Barres 5 Pierre de Segur 6 Ernest Lavisse 7 Emile Ollivier 8 Albert de Mun 9 Marcel Prevost 10 Jean Aicard11 Denys Cochin 12 Paul Hervieu 13 Pierre Loti 14 Hubert Lyautey 15 Henri Lavedan 16 Alexandre Ribot 17 Frederic Masson 18 Melchior de Vogue 19 Paul Deschanel 20 Jules Lemaitre21 Etienne Lamy 22 Eugene Brieux 23 Alfred Mezieres 24 fauteuil vacant 25 Maurice Donnay 26 Rene Doumic 27 P G d Haussonville 28 Henry Roujon 29 Gabriel Hanotaux 30 Rene Bazin31 Edmond Rostand 32 Emile Boutroux 33 Paul Bourget 34 Raymond Poincare 35 Jules Claretie 36 Louis Duchesne 37 fauteuil vacant 38 Anatole France 39 Henri de Regnier 40 Francis Charmes par date d election 1870 160 Emile Ollivier 1874 160 Alfred Mezieres 1888 160 Paul Gabriel d Haussonville 1888 160 Jules Claretie 1890 160 Charles de Freycinet 1891 160 Pierre Loti 1892 160 Ernest Lavisse 1894 160 Paul Bourget 1895 160 Jules Lemaitre 1896 160 Anatole France 1897 160 Albert de Mun 1897 160 Gabriel Hanotaux 1898 160 Henri Lavedan 1899 160 Paul Deschanel 1900 160 Paul Hervieu 1900 160 Emile Faguet 1901 160 Melchior de Vogue 1901 160 Edmond Rostand 1903 160 Frederic Masson 1903 160 Rene Bazin 1905 160 Etienne Lamy 1906 160 Alexandre Ribot 1906 160 Maurice Barres 1907 160 Maurice Donnay 1907 160 Pierre de Segur 1908 160 Francis Charmes 1908 160 Jean Richepin 1909 160 Raymond Poincare 1909 160 Eugene Brieux 1909 160 Jean Aicard 1909 160 Rene Doumic 1909 160 Marcel Prevost 1910 160 Louis Duchesne 1911 160 Henri de Regnier 1911 160 Henry Roujon 1911 160 Denys Cochin 1912 160 Hubert Lyautey 1912 160 Emile Boutroux 160 160 v 160 mGouvernement Emile Ollivier 2 janvier 1870 10 aout 1870 Sous l empire de Napoleon III Conseil d Etat Felix Esquirou de Parieu Emile OllivierChef de cabinet Guerre Edmond Le Bœuf 160 Pierre Charles Dejean Agriculture et Commerce Charles Louvet Travaux publics Auguste de Talhouet Roy 160 Ignace Plichon Instruction publique Lettres Sciences et Beaux Arts Alexis Segris 160 Maurice Richard Marine et Colonies Charles Rigault de Genouilly Affaires etrangeres Napoleon Daru 160 Emile Ollivier 160 Agenor de Gramont Justice et Cultes Emile Ollivier Finances Louis Buffet 160 Alexis Segris Interieur Eugene Chevandier de Valdrome Maison de l Empereur Jean Baptiste Philibert Vaillant 8592 BONAPARTE IV Gouvernement precedent Gouvernement suivant COUSIN MONTAUBAN 8594 Portail du Second Empire Portail de la litterature Portail de l Academie francaise Portail de la politique francaise Ce document provient de 160 https fr wikipedia org w index php title Emile Ollivier homme politique amp oldid 183796688 160 Categories Prefet des Bouches du RhoneMinistre du Second EmpireMembre de l Academie francaisePersonnalite liberale francaisePremier ministre francaisMinistre francais de la JusticeMinistre francais des Affaires etrangeresDepute de la SeineDepute du VarDepute du Second EmpireEleve du lycee ThiersNaissance a MarseilleNaissance en juillet 1825Deces en aout 1913Deces a 88 ansMinistre francais des Cultes Affaires ecclesiastiquesPersonnalite liee a DraguignanDeces en Haute SavoieCategories cachees Article utilisant une InfoboxArticle a reference necessaireCategorie Commons avec lien local identique sur WikidataPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des dictionnaires ou encyclopedies generalistesPage utilisant P5019Page utilisant P7902Page utilisant P6404Page utilisant P6706Page utilisant P1417Page utilisant P3219Page utilisant P1296Page utilisant P3222Page utilisant P4342Page utilisant P7666Article de Wikipedia avec notice d autoritePage utilisant P2342Page utilisant P1711Page utilisant P1816Page pointant vers des bases relatives aux beaux artsPage utilisant P2383Page utilisant P4491Page utilisant P2732Page pointant vers des bases relatives a la recherchePage utilisant P4944Page utilisant P1045Page pointant vers des bases relatives a la vie publiquePage utilisant P4717Page pointant vers des bases relatives a la litteraturePortail Second Empire Articles liesPortail France au XIXe siecle Articles liesPortail France Articles liesPortail Europe Articles liesPortail XIXe siecle Articles liesPortail Epoque contemporaine Articles liesPortail Histoire Articles liesPortail Litterature Articles liesPortail Academie francaise Articles liesPortail Langues Articles liesPortail Politique francaise Articles liesPortail Politique Articles liesWikipedia Article biographiquePortail Biographie Articles lies PolitiquePortail Biographie Articles lies Culture et artsPortail Biographie Articles lies Droit, wikipedia, วิกิ หนังสือ, หนังสือ, ห้องสมุด,

บทความ

, อ่าน, ดาวน์โหลด, ฟรี, ดาวน์โหลดฟรี, mp3, วิดีโอ, mp4, 3gp, jpg, jpeg, gif, png, รูปภาพ, เพลง, เพลง, หนัง, หนังสือ, เกม, เกม