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วิกิพีเดีย

GNU/Linux
Linux

Ubuntu, une distribution GNU/Linux.

Famille UNIX
Langues Anglais pour le noyau, multilingue pour la plupart des distributions Linux
Type de noyau Linux
État du projet En développement constant
Plates-formes Géré par le noyau Linux : x86, x86-64, Itanium, DEC Alpha, ARM, AVR32, Blackfin, ETRAX CRIS, FR-V, H8, M32R, m68k, Microblaze, MIPS, MN103, PA-RISC, PowerPC, RISC-V, s390, S+core, SuperH, SPARC, TILE64, Unicore32, Xtensa (en)
Entreprise /
Fondateur
Linus Torvalds
Entreprise /
Développeur
Richard Stallman à l'origine du projet GNU,

Linus Torvalds à l'origine du noyau Linux

Communauté de milliers de programmeurs et d’entreprises
Licence GNU GPL pour le noyau, licences libres pour le reste
Écrit en C et assembleur
Première version [1]
Dernière version stable 5.13.12 (18/08/2021)
Environnement de bureau Console pour le noyau, X11 (GNOME, Unity, KDE, Xfce, E16/E17, LXDE, Openbox, Awesome, etc) ou Wayland + Interface en ligne de commande
Gestionnaire de paquets Dépendant de la distribution : dpkg, APT, Aptitude, Synaptic, apt-rpm, RPM, DNF, portage, Emerge, Pacman, etc.
Site web Projet GNU
Noyau Linux

Linux ou GNU/Linux est une famille de systèmes d'exploitation open source de type Unix fondé sur le noyau Linux, créé en 1991 par Linus Torvalds. De nombreuses distributions Linux ont depuis vu le jour et constituent un important vecteur de popularisation du mouvement du logiciel libre.

Si à l'origine, Linux a été développé pour les ordinateurs compatibles PC, il n'a jamais équipé qu'une très faible part des ordinateurs personnels. Mais le noyau Linux, accompagné ou non des logiciels GNU, est également utilisé par d'autres types de systèmes informatiques, notamment les serveurs, téléphones portables, systèmes embarqués ou encore superordinateurs. Le système d'exploitation pour téléphones portables Android qui utilise le noyau Linux mais pas GNU, équipe aujourd'hui 85 % des tablettes tactiles et smartphones[2].

Controverse autour du nommodifier | modifier le code]

Alors que l'usage du seul nom Linux s'est d'abord répandu pour décrire tant le noyau Linux que l'ensemble du système d'exploitation, le nom GNU/Linux a été initié par le projet Debian, et est défendu notamment par Richard Stallman, fondateur du projet GNU. Selon ses défenseurs, il est nécessaire pour créditer à la fois les développeurs de GNU et de Linux. Linux reste le plus répandu, et est notamment défendu par Linus Torvalds. Le principal argument des promoteurs de cette appellation est l'argument de simplicité : « Linux » est plus court à écrire et prononcer que « GNU/Linux ».

Histoiremodifier | modifier le code]

Unix, Minix et GNUmodifier | modifier le code]

Le système Unix a été créé par AT&T au début des années 1970 et s'est notamment répandu dans le monde universitaire. Dès la fin de l'année 1977[3], des chercheurs de l'université de Californie apportèrent de nombreuses améliorations au système Unix et le distribuèrent sous le nom de Berkeley Software Distribution (BSD). Finalement, les distributions BSD furent purgées du code AT&T, et librement disponibles en 1991. La distribution de BSD a toutefois été l'objet d'une procédure judiciaire d'AT&T (en) au début des années 1990.

La mascotte GNU.

En 1983, Richard Stallman annonce son projet de développer un système d'exploitation libre compatible UNIX appelé GNU[4], en invitant la communauté hacker à le rejoindre et participer à son développement. Dès 1985, certaines pièces maîtresses sont opérationnelles, dont le compilateur GCC[5]. Le projet GNU commence vers 1990 à travailler sur le noyau de système d'exploitation Hurd, mais son développement prendra plus de 10 ans.

Minix est un système d'exploitation de type Unix fondé sur un micro-noyau. Il a été créé en 1987 par le professeur Andrew Stuart Tanenbaum à des fins pédagogiques. La licence de Minix était bon marché afin d'être accessible aux étudiants, mais Minix n'était pas librement distribuable.

1991 : naissance du noyau Linuxmodifier | modifier le code]

Linus Torvalds, initiateur et coordinateur du noyau Linux.
Tux, mascotte de Linux.

En 1991, l’étudiant finlandais Linus Torvalds, indisposé par la faible disponibilité du serveur informatique UNIX de l’université d'Helsinki, entreprend le développement d’un noyau de système d'exploitation, qui prendra le nom de « noyau Linux ».

Linus Torvalds utilisait et appréciait Minix. Le , il annonce sur le forum Usenet news:comp.os.minix le développement du noyau Linux[6].

Linus Torvalds choisit rapidement de publier son noyau sous licence GNU GPL. Cette décision rend compatibles juridiquement les systèmes GNU et Linux. Dès lors, pour combler le vide causé par le développement inachevé de Hurd, GNU et le noyau Linux sont associés pour former un nouveau système d'exploitation (parfois considéré comme variante de GNU) : GNU/Linux ou Linux.

Depuis 1991 : évolution et diffusion du systèmemodifier | modifier le code]

À l'origine, l'installation d'un système opérationnel GNU/Linux nécessitait des connaissances solides en informatique et obligeait à trouver et installer les logiciels un à un.

Rapidement, des ensembles de logiciels formant un système complet prêt à l'usage ont été disponibles : ce sont les premières distributions Linux. On peut citer par ordre chronologique[7] :

  • deux disquettes 5,25 pouces boot et root créées par HJ Lu, et contenant un minimum de logiciels ;
  • MCC Interim Linux, collection de disquettes sortie en  ;
  • TAMU 1.0A faite par la Texas A&M University pour ses besoins internes, mais distribuée, et première distribution incluant X Window ;
  • Softlanding Linux System sortie en , qui sera reprise pour faire Slackware ;
  • Yggdrasil Linux/GNU/X sortie en , première distribution avec possibilité de live CD ;
  • Slackware, sortie en est la plus ancienne distribution encore maintenue ;
  • Debian, sortie en , est une des principales distributions actuelles.

Dans la prise en compte progressive de l’intérêt commercial de Linux et des logiciels libres, on peut citer quelques manifestations :

  • le lancement en de l’Open Source Initiative
  • l’annonce en du support d’Oracle Corporation, qui porte et supporte sa célèbre base de données sous GNU/Linux
  • l’entrée en bourse de Red Hat le  ; celle de Geeknet — alors appelé « VA Linux » — le mois suivant qui marque le sommet d’une bulle spéculative
  • le support massif apporté par le géant IBM, qui y dépense son premier milliard de dollars en 2001[8], emploie en 2005 près de trois-cents développeurs du noyau Linux, et organise à partir de 2003 la riposte légale lors de l’attaque du SCO Group qui affirmait posséder des droits d’auteurs sur le noyau Linux (voir l’article SCO contre Linux) ; l’acquisition en octobre et de Ximian puis de SUSE par l’entreprise américaine Novell[9].

C’est dans le monde des serveurs informatiques que GNU/Linux a eu le plus d’impact, notamment avec le très populaire LAMP. Sur les serveurs, GNU/Linux a souvent été utilisé pour remplacer d’autres systèmes de type Unix ou éviter l'achat de licences Windows NT et se retrouve être un des acteurs majeurs. Dès 2003, Microsoft semble faire appel lui-même en partie à GNU/Linux[10].

Philosophie du projet : esprit hacker et logiciel libremodifier | modifier le code]

Dans son ouvrage intitulé The Daemon, the Gnu, and the Penguin, Peter Salus explique que ce système est né de la rencontre du mode opératoire « hacker » avec les principes du mouvement du logiciel libre, les philosophies hacker et du logiciel libre y sont décrites comme deux facettes du même objet.

Logiciel libremodifier | modifier le code]

Le C « inversé » est le symbole du copyleft, l’« opposé » du symbole copyright.

La différence essentielle des distributions Linux certifiées par la Free Software Foundation par rapport à d’autres systèmes d’exploitation concurrents — comme Mac OS, Microsoft Windows et Solaris — est d’être des systèmes d’exploitation libres, apportant quatre libertés aux utilisateurs, définies par la Licence publique générale GNU (GPL), les rendant indépendants de tout éditeur et encourageant l’entraide et le partage.

Un logiciel libre n’est pas nécessairement gratuit, et inversement un logiciel gratuit n’est pas forcément libre[11]. Ce ne sont pas non plus des logiciels libres de droits : c’est en vertu de leurs droits d’auteurs que les contributeurs d’un logiciel libre accordent les quatre libertés, qui sont d’« utiliser le logiciel sans restriction », d’« étudier le logiciel », de le « modifier pour l’adapter à ses besoins » et de le « redistribuer sous certaines conditions précises », leur non-respect pouvant conduire à des condamnations[12].

Certaines licences sont fondées sur le principe du copyleft, c’est-à-dire sur le principe de réciprocité : une œuvre dérivée d’un logiciel sous copyleft doit à son tour être libre. C’est le cas de la licence libre la plus utilisée, notamment par le noyau Linux lui-même à l’exception de certains micro-blobs propriétaires : la licence GNU GPL écrite par Richard Stallman.

L’ouverture du code source, l’un des quatre critères correspondant à la notion de logiciel libre, a des avantages théorisés entre autres par Eric Raymond, comme la correction rapide des bogues, et notamment la correction des failles de sécurité. C’est le refus du principe de sécurité par l’obscurité.

Interopérabilitémodifier | modifier le code]

Linux n’aurait pu se développer sans la présence de protocoles standardisés utilisés sur Internet. Un bon nombre de logiciels libres sont d’ailleurs des implémentations de référence, comme Apache.

Les partisans des logiciels libres sont donc des partisans constants de l’interopérabilité. Ils mettent en avant les formats ouverts, des formats de données dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d’accès ni de mise en œuvre, afin de ne pas dépendre d’un seul logiciel.

Citons dans cette optique Mozilla Firefox, qui tente de respecter scrupuleusement les recommandations émises par le World Wide Web Consortium, Jabber, qui a donné naissance au standard XMPP reconnu par l’Internet Engineering Task Force dans le domaine de la messagerie instantanée ou encore les suites LibreOffice et Calligra, qui ont lancé le standard OpenDocument dans le domaine de la bureautique.

Dans d’autres domaines, il n’existe pas d’organisme ou d’accord de standardisation reconnus. Le marché est alors morcelé entre divers vendeurs qui ont chacun leur technologie ou sous la domination d’un acteur économique prédominant qui ferme ses formats ou protocoles.

Le premier cas de figure prévaut dans la guerre des messageries instantanées et est en partie résolu par des logiciels multiprotocoles comme Pidgin ou Kopete. Les formats des suites Microsoft Office successives et le protocole Server Message Block qui permet de partager des fichiers et des imprimantes entre différents ordinateurs d’un réseau Microsoft Windows tombent dans la deuxième catégorie (ceci n'est plus vrai depuis que la suite Office utilise des fichiers XML). Ces formats et protocoles ne sont souvent pas ou mal documentés. L’interopérabilité passe alors nécessairement par la rétro-ingénierie.

Cela peut nécessiter un travail important, travail par ailleurs illégal aux États-Unis mais légal en Europe (tant qu’on reste dans le cadre de l’interopérabilité) ; aujourd’hui, OpenOffice.org (LibreOffice depuis ) permet de lire la très grande majorité des fichiers aux différents formats DOC, et le logiciel Samba permet d'utiliser les partages réseaux Windows du protocole SMB.

Plus problématique du point de vue des logiciels libres sont les formats et protocoles nécessaires à l’interopérabilité, mais verrouillés techniquement ou légalement : gestion des droits numériques, brevets logiciels, Directive EUCD, Digital Millennium Copyright Act, etc.

Sur le site Debian, il est expliqué que « les normes de POSIX ne sont pas gratuites et la certification POSIX.1 (et FIPS 151-2) est très chère »[13].

Communautésmodifier | modifier le code]

De nombreuses associations, connues sous le nom de Groupe d'utilisateurs Linux (Linux Users Group en anglais), cherchent à promouvoir GNU/Linux et, par extension, les logiciels libres, par le biais de rencontres où des démonstrations de GNU/Linux sont faites, des formations, et pour ceux qui le souhaitent des installations sur leur ordinateur.

De nombreuses communautés existent sur Internet afin d’aider les débutants comme les professionnels. Citons le site Léa-Linux, le site d’informations collaboratif Linuxfr.org, qui aide les utilisateurs dans leur apprentissage des bases de GNU/Linux grâce à un réseau IRC très actif, ou encore le site Le Journal du Hacker[14]. Et les projets Proselux[15], Groupe de parrains Linux[16] ou encore Parrain-Linux[17] permettent aux « linuxiens » de se rencontrer pour s’entraider. De même, il existe de nombreux sites regroupant des tutoriels ainsi que des howto.

Distributionsmodifier | modifier le code]

Ligne temporelle des distributions Linux.

Les logiciels libres sont développés de manière collaborative, souvent indépendamment les uns des autres, et peuvent être librement redistribués. Il s’ensuit une particularité du monde GNU/Linux : la séparation fréquente entre ceux qui développent les logiciels et ceux qui les distribuent.

On appelle distribution GNU/Linux (ou distribution Linux) une solution prête à être installée par l’utilisateur final comprenant le système d’exploitation GNU, le noyau Linux, des programmes d’installation et d’administration de l’ordinateur, un mécanisme facilitant l’installation et la mise à jour des logiciels comme RPM ou APT ainsi qu’une sélection de logiciels produits par d’autres développeurs.

Une distribution peut par exemple choisir de se spécialiser sur l'environnement de bureau GNOME ou KDE. Elle est également responsable de la configuration par défaut du système (graphisme, simplicité…), du suivi de sécurité (installations de mise à jour) et plus généralement de l’intégration de l’ensemble.

La diversité des distributions permet de répondre à des besoins divers, qu’elles soient à but commercial ou non ; orientée serveur, bureautique ou embarqué ; orientée grand public ou public averti ; généraliste ou spécialisée pour un usage spécifique (pare-feu, routeur réseau, grappe de calcul, etc.) ; certifiées sur un matériel donné ; ou tout simplement entièrement libres, c’est-à-dire dépourvues de tout code propriétaire.

La plupart des distributions sont dérivées d'une autre distribution. Ainsi, comme illustré dans la ligne temporelle des distributions Linux, trois distributions sont à l'origine de la plupart des autres :

  • Slackware, apparue en 1993, qui est aujourd’hui la plus ancienne distribution encore en activité, toujours maintenue par Patrick Volkerding ;
  • Debian, éditée par une communauté de développeurs ;
  • Red Hat, éditée par l’entreprise américaine du même nom qui participe également au développement de Fedora

De nombreuses autres distributions plus ou moins spécialisées existent, étant pour la plupart dérivées des projets précités. Par exemple voici quelques distributions spécialisées « environnement de bureau » : Ubuntu, éditée par Canonical Ltd. qui est dérivée de Debian ; MEPIS, également fondée sur Debian ; Zenwalk, dérivée de Slackware ; OpenMandriva Lx et Mageia éditées par des associations à but non lucratif, dérivées de feu Mandriva Linux elle-même dérivée de Red Hat. Il existe également pour beaucoup de distributions des éditions dites Live CD, l’une des plus célèbres est Knoppix[18], elles offrent la possibilité de démarrer un système d’exploitation GNU/Linux complet et d’accéder à de nombreux logiciels à partir du support (CD, DVD ou clé USB) sans installation préalable sur le disque dur, et sans altérer son contenu. Cette souplesse d’utilisation les rend très populaires pour les démonstrations d’utilisation de GNU/Linux, et sont même utilisées comme outils de maintenance système. Parmi les distributions Linux entièrement libres recommandées par la Free Software Foundation, on peut citer Trisquel et gNewSense.

Enfin, Linux From Scratch est un livre qui, à partir du code source des logiciels, propose au lecteur de construire sa propre distribution GNU/Linux.

Principales distributions Linuxmodifier | modifier le code]

En reprenant les distributions parentes de nombreuses autres distributions dans l'illustration des lignes temporelles :

Classement Alexa

Avril 2020

Classement SimilarWeb

Juin 2020

Distribution Classement Distribution Visites Totales
1 Ubuntu[19] 2 551e Ubuntu 7.54 Millions
2 RedHat[20] 4 273e RedHat 5.50 Millions
3 Debian[21] 8 711e Linux Mint 3.61 Millions
4 CentOS[22] 9 366e ArchLinux 3.18 Millions
5 KALI Linux[23] 9 725e Debian 2.68 Millions
6 Linux Mint[24] 10 692e Kali Linux 2.26 Millions
7 Archlinux[25] 11 515e Manjaro 1.87 Millions
8 Manjaro Linux[26] 21 195e CentOS 1.69 Millions
9 Ubuntu Kylin[27] 24 147e Deepin 1.44 Millions
10 KDE neon[28] 28 472e OpenSUse 775 060
11 Deepin[29] 28 600e Fedora 751 190
12 Opensuse[30] 34 647e Gentoo 579 690
13 Gentoo Linux[31] 45 140e RancherOs 541 690
14 Rancher OS[32] 56 794e FreeBSD 525 580
15 Tails[33] 63 978e PopOS! 482 570

Diffusion du systèmemodifier | modifier le code]

Contrats OEM et détaxe Windowsmodifier | modifier le code]

Un des enjeux qui se posent pour les distributions GNU/Linux est de nouer des partenariats avec des fabricants d’ordinateurs afin qu’il devienne plus facile de trouver un ordinateur vendu avec un système fondé sur GNU/Linux pré-installé. Car même si certaines distributions affirment avoir rendu l’installation d’un système fondé sur GNU/Linux aussi simple que celle des systèmes d’exploitation concurrents, le simple fait d’avoir à être au courant que d’autres systèmes existent, d’être prêt à accepter des changements dans ses habitudes et d’avoir à installer soi-même le système constitue un désavantage indéniable par rapport à la situation privilégiée dont jouissent les distributeurs de Microsoft Windows et de Mac OS X. Le système de Microsoft est en effet omniprésent et Apple est en même temps le fabricant des Macintosh.

À défaut, les utilisateurs de GNU/Linux peuvent réclamer le remboursement de la part correspondante au prix du système d’exploitation et des logiciels qu’ils n’ont pas l’intention d’utiliser, lors de l’achat d’un ordinateur neuf, comme la loi de certains pays le permet[34]. Si la société Apple s’est montrée plusieurs fois coopérative face à de telles demandes, le remboursement de Microsoft Windows est en général long et difficile bien qu’actuellement une série de décisions de justice ait permis à certains consommateurs de se faire rembourser par les fabricants. Devant la difficulté d’obtenir ce remboursement fondé sur le CLUF, dès 1998, les associations Linuxfrench et AFUL ainsi que Roberto Di Cosmo ont lancé en réaction une action pour la détaxe Windows[35].

Cette situation existe en Europe et en Amérique du Nord, mais pas dans certains pays d’Amérique du Sud, où les distributions GNU/Linux ont plus de part de marché que Windows[36].

Cette situation de quasi-monopole explique en partie la faible diffusion en Europe et en Amérique du Nord de GNU/Linux chez les particuliers. Un autre frein à l’adoption de GNU/Linux est l’incompatibilité avec les programmes binaires Windows (le développement de Wine permet de remédier partiellement à cette incompatibilité). La faible ressemblance entre GNU/Linux et Windows rend de plus nécessaire une certaine adaptation. Les distributions Ubuntu (2004) et MandrakeLinux (1998) devenue Mandriva Linux sont parmi les premières à s'être orientées vers une utilisation bureautique destinée au grand public[37],[38].

Déclaration de Microsoft au salon Solutions Linux 2010.

Depuis , Microsoft contribue au noyau Linux. En effet, Microsoft a publié plusieurs pilotes pour Linux, sous licence GPLv2, destinés à améliorer le support de son système de virtualisation propriétaire Hyper-V[39],[40].

Parts de marchémodifier | modifier le code]

Le concept de part de marché est un peu particulier dans le cas du noyau Linux. En effet comme les systèmes d'exploitation qui l'utilisent sont rarement « vendus », la mesure financière n'a aucun sens.

Seul le nombre de machines l'utilisant régulièrement peut être compté. Si cela est aisé pour les superordinateurs (peu nombreux), cela devient plus difficile pour les postes clients (statistiques fondées sur le user-agent HTTP), et encore plus incertain pour les systèmes embarqués, à l'exception des baladeurs, téléphones, et tablettes numériques.

Part de marché sur les systèmes embarquésmodifier | modifier le code]

Les OS utilisant le noyau Linux équipent de nombreux systèmes embarqués.

Part de marché sur les téléphones portables et tablettesmodifier | modifier le code]

Le système d'exploitation mobile Android développé par la firme Google à partir du noyau Linux, équipe la majorité des smartphones et tablettes. En 2020, 85% de ces appareils utilisaient Android[41].

Part de marché sur les super calculateursmodifier | modifier le code]

Les Linux y sont très largement majoritaires[42].

Part de marché sur les serveursmodifier | modifier le code]

En 2010, GNU/Linux totalise 16,8 % des parts de marché pour les serveurs, toute utilisation confondue[48], selon une étude de l'International Data Corporation (IDC), en s'appuyant sur les revenus générés.

Part de marché sur les serveurs webmodifier | modifier le code]

Les systèmes d'exploitation de type Unix (donc en comptant aussi les * BSD) sont largement majoritaires, à 63,7 % le [49] :

En effet, les serveurs de type UNIX (et en l’occurrence, GNU/Linux) sont très facilement sécurisables, et gratuits en ce qui concerne les libres, comme GNU/Linux. Cependant, s'agissant de part de marché, il est difficile de comptabiliser l'utilisation d'un logiciel gratuit.

Part de marché sur les serveurs de réseaumodifier | modifier le code]

Part de marché sur les postes clientsmodifier | modifier le code]

En , une étude de XiTi réalisée régulièrement sur les systèmes utilisés par les visiteurs de 17 000 sites web professionnels européens donne 91,9 % de part de marché à Windows (39,2 % à Windows XP, 21,0 % à Windows Vista, 18,3 % à Windows 7, 16,3 % à Windows 8 et 4,2 % à Windows 10), 5,3 % à Mac OS X et 0,9 % à GNU/Linux.

Statistiques publiées par le site StatCounter et netmarketshare sur la part de GNU/Linux dans le monde :

Année StatCounter[51] netmarketshare
2007 - 0,67 %[52]
2008 0,69 % 0,83 %[53]
2009 0,69 % 1,01 %[54]
2010 0,78 % 1,00 %[55]
2011 0,79 % 1,06 %[56]
2012 0,84 % 1,16 %[57]
2013 1,16 % 1,38 %[58]
2014 1,43 % 1,55 %[59]
2015 1,67 % 1,57 %[60]
2016 /[61] 2,31 %[62]
2017 / 2.24 % [62]
2018 / 2.02 % [62]
2019 / 1.92 % [62]
2020 / 3.17 % [62]

La vente liée au grand public de nombreux ordinateurs pré-installés avec Windows explique en partie la faible part de marché de GNU/Linux sur les postes clients bien que celle-ci tende à augmenter.

Caractéristiques techniquesmodifier | modifier le code]

Interfacesmodifier | modifier le code]

La ligne de commandemodifier | modifier le code]

Le terminal en ligne de commande.

De par la filiation avec UNIX, la ligne de commande (ou shell Unix) est toujours disponible dans GNU/Linux, quelle que soit la distribution.

Elle est restée longtemps incontournable, mais ce n’est plus vrai avec les distributions récentes et simples d'utilisation destinées à l’usage personnel, telles que Ubuntu ou Kubuntu. Néanmoins, les aides en ligne mentionnent souvent la marche à suivre en ligne de commande, même lorsqu’une configuration graphique est possible : cette méthode est plus universelle dans le monde GNU/Linux, et souvent plus facile à expliquer pour la personne qui aide, et son interlocuteur n’a qu’à copier-coller l’indication.

Une interface graphique bien conçue permet de nos jours d’accomplir la grande majorité des tâches bien plus agréablement, mais ce n’est pas toujours le cas, particulièrement lorsque la tâche a un aspect répétitif ou non prévu. La ligne de commande, qui tire sa puissance de sa possibilité de combiner à l’infini des sous-tâches automatiques, et qui permet presque naturellement d’automatiser la tâche ainsi accomplie, peut alors se révéler plus efficace que l’interface graphique. Scientifiques, ingénieurs et développeurs comptent parmi ses plus fréquents utilisateurs.

Interface graphique et ligne de commande peuvent aussi se compléter l’une et l’autre : KDE et GNOME sont livrés avec un terminal pour piloter, et donc, automatiser toutes les applications graphiques depuis la ligne de commande.

Apple, très réputé pour ses interfaces graphiques — MacOS étant le premier système commercialisé avec la gestion des fenêtres et de la souris — a également intégré un terminal en ligne de commandes compatible UNIX sur Mac OS X.

Certaines distributions, notamment celles spécialisées dans les serveurs ou certaines tâches d’administration, utilisent uniquement la ligne de commande, en particulier pour sa faible consommation de ressources, due à l’absence d’interface graphique, mais surtout pour sa puissance d’action, liée à l’interopérabilité des commandes et la possibilité de générer des scripts.

Applicationsmodifier | modifier le code]

Les distributions simples d'utilisation destinées au grand public telles qu'Ubuntu et ses dérivées utilisant les paquets deb, Mageia utilisant les paquets rpm, etc. bénéficient de nombreux programmes gratuits, libres, ergonomiques et en mode graphique. Ils permettent d'effectuer la grande majorité des tâches effectuées au quotidien : bureautique, visualisation de photos, traitement d'images, lecture de musiques, visualisation et édition de vidéos, navigateurs Web, messagerie et voix sur IP (skype, XMPP, etc.). Certains programmes permettent également un usage professionnel : programmation, comptabilité, dessin 3D, CAO, FTP, etc.

De nombreux programmes peuvent s'utiliser depuis un terminal seul. On peut citer les éditeurs Vim, Emacs et sed, ou les gestionnaires de paquets apt et rpm. Certains de ces programmes peuvent aussi s’utiliser par l’intermédiaire d’une interface graphique.

De multiples raisons expliquent la foule de programmes fonctionnant en mode console :

  • raison historique : à l’origine, GNU/Linux était dépourvu d’environnement graphique ;
  • souci d’efficacité : les programmes qui n’utilisent pas l’environnement graphique demandent moins de ressources ;
  • souci de rapidité : ouvrir une console pour y taper une commande est souvent bien moins long que de passer par les divers menus d’un gestionnaire de fenêtres ou d’un environnement graphique ;
  • souci d’un meilleur contrôle ;
  • possibilité de les intégrer facilement dans des programmes plus complexes via des scripts ou dans des exécutions programmées (batch)

L’utilisation de ces programmes peut s’avérer difficile pour une personne n’étant pas habituée à travailler en mode texte. Ils sont cependant très prisés par les administrateurs et développeurs expérimentés, et deviennent incontournables lors de hautes exigences dans ces domaines.

Gestionnaires X Windowmodifier | modifier le code]

L’emploi du terme générique GNU/Linux est trompeur s’agissant de l’utilisation d’un ordinateur personnel. En effet, il existe plusieurs interfaces (ou gestionnaire de fenêtres) aux caractéristiques différentes, comme KDE, GNOME ou Xfce.

Cependant, comme toutes ces interfaces sont fondées sur X Window, leurs applications peuvent cohabiter et elles offrent des points communs dont l’affichage de fenêtres à distance (y compris via des protocoles compressés et chiffrés comme ssh et nox) et le copier-coller simplifié : un texte sélectionné par la souris est automatiquement copié, un clic milieu (ou un clic molette, ou sur les deux boutons en même temps) suffit alors pour coller le texte à l’endroit désiré. Il n’y a donc jamais besoin du clavier pour effectuer un copier-coller sous X.

Environnement graphique traditionnel (Window Maker) sous GNU/Linux avec un simple gestionnaire de fenêtres et une suite hétéroclite d’applications.

Traditionnellement, l’interface d’un système d’exploitation fondé sur le noyau Linux était une interface sobre voire spartiate, centrée autour d’un gestionnaire de fenêtres (il en existe beaucoup, comme Window Maker ou IceWM) et d’une suite assez hétéroclite d’applications.

L’inconvénient de ce système traditionnel est le temps nécessaire à personnaliser un tel environnement, et surtout la non standardisation des applications ainsi utilisées. Les applications que l’on peut voir sur la copie d’écran de droite (XMMS, RealPlayer, Mozilla Firefox, xterm, Gaim, Konqueror) suivent chacune leurs propres conventions : aspect, comportements, raccourcis clavier différents ; les copier-coller et glisser-déposer sont disparates…

Si individuellement des applications comme Vim ou Emacs peuvent effectivement avoir des aspects brillants, l’ensemble disparate de toutes ces applications en fait un système difficile à appréhender pour des utilisateurs débutants. Le temps consacré à apprendre une application et les réflexes ainsi acquis ne peuvent être appliqués aux autres applications, un avantage qu’apporte la standardisation de comportement des interfaces comme l’avait montré le Macintosh, avec par exemple le raccourci clavier utilisé pour quitter une application : Ctrl + Q ou Ctrl + X - Ctrl + C ou Ctrl + C ou juste q ou Esc ou encore :qa!, bye, quit ou exit, etc.

L'utilisation de ce type d'environnement peut paraître déroutante aux utilisateurs habitués à d'autres solutions (telles KDE ou Gnome). Il présente en revanche l'avantage de la simplicité et de la souplesse de configuration et de personnalisation en fonction des besoins de chacun.

Environnements de bureaumodifier | modifier le code]

L’environnement KDE 4 avec le nouveau navigateur Dolphin et de nombreux nouveaux widgets.
GNOME 3 avec la visionneuse Eye of Gnome et le navigateur de fichiers Nautilus.
L’environnement Xfce avec le gestionnaire de fichiers Thunar et divers autres logiciels.

L’état des lieux du précédent chapitre est décrit dans un manifeste[63] datant de 1996 ayant poussé Matthias Ettrich à fonder en réaction le projet KDE, puis Miguel de Icaza à fonder le projet GNOME l’année suivante, qui s’inspirent de Mac OS et de Windows sur le plan de l’ergonomie logicielle et de la standardisation des comportements.

Ces deux projets sont devenus les fédérateurs de GNU/Linux sur le poste de travail.

Chacun offre en effet :

  • aux programmeurs, un environnement de programmation très productif ainsi que des recommandations d’interfaces (en anglais : guidelines) permettant de produire plus vite des applications plus simples à utiliser ;
  • aux traducteurs, une infrastructure. Ces deux environnements et leur myriade de logiciels sont traduits en plusieurs dizaines de langues[64] ;
  • aux artistes, des espaces de travail[65] pour exercer leurs talents ;
  • aux spécialistes de l’ergonomie, la possibilité de le rendre plus simple et plus cohérent[66] ;
  • aux applications externes, un environnement de référence dans lequel s’intégrer[67] ;
  • et par conséquent, à l’utilisateur, un environnement complet, intégré et homogène ainsi qu’une suite d’applications essentielles : explorateur de fichiers, navigateur web, lecteur multimédia, client de messagerie, carnet d’adresses, lecteur PDF, gestionnaire d’images.

Ces deux environnements de bureau ont atteint récemment une maturité certaine, citons l’année 2003 pour KDE[68], un peu plus tard pour GNOME. Très actifs, ces deux projets ont néanmoins l’intention de s’améliorer nettement pour leurs prochaines versions majeures ; les efforts dans ce sens sont concentrés au sein des projets Appeal pour KDE, et ToPaZ[69] pour GNOME.

Techniquement, ils reposent tous deux sur de nombreuses technologies communes, au premier rang desquelles le système de fenêtrage X11. Pour éviter de dupliquer certains efforts, une zone informelle de collaboration entre ces projets du nom de Freedesktop.org a été mise en place.

C’est dans l’approche de l’ergonomie (celle-ci étant relative au type d’utilisateur) et dans la conception du rôle d’un environnement de bureau qu’ils diffèrent : l’environnement KDE pousse loin la volonté d’intégration entre les applications, possède de très nombreuses fonctionnalités avancées et joue la carte de la configuration tout en veillant à avoir des bons choix par défaut ; GNOME se veut plus épuré et se consacre sur les tâches essentielles (reprenant la philosophie making things just work). Chacun plaît, par conséquent, à un public différent.

On peut noter également la montée en puissance[réf. souhaitée]d’un troisième environnement de bureau appelé Xfce, qui vise à fournir un environnement complet fondé sur GTK+ comme GNOME, tout en restant plus léger que ce dernier ou KDE.

Offre en logicielsmodifier | modifier le code]

La communauté du logiciel libre a produit un grand nombre de logiciels utilisables dans de nombreux domaines.
Voici des exemples de logiciels donnés à titre indicatif :

La plupart des distributions GNU/Linux proposent un programme (comme Synaptic) permettant de naviguer dans une liste de logiciels testés et préconfigurés spécialement pour une distribution. Ces programmes sont alors téléchargés et installés en quelques clics, avec un système de signature électronique permettant de vérifier l'authenticité et l'intégrité des logiciels proposés. Ces programmes sont ensuite mis à jour automatiquement.

Certains logiciels propriétaires importants ont également une version GNU/Linux. C’est le cas de Opera, Adobe Flash Player, Adobe Acrobat Reader, NeroLinux ou Skype par exemple.

La notion de portabilité désigne la capacité d’un programme à être utilisé sous différents systèmes d’exploitation ou architectures.

Enfin, il est possible d’utiliser des logiciels faits pour Microsoft Windows sur un poste GNU/Linux grâce à une implémentation de l’API Windows sous GNU/Linux comme Wine. Des offres commerciales fondées sur Wine comme CrossOver permettent d’utiliser presque sans problèmes des logiciels tels Microsoft Office et Photoshop issus du monde Windows.

Jeux vidéomodifier | modifier le code]

Il existe de nombreux[70] jeux disponibles sous GNU/Linux, gratuits ou payants, libres ou propriétaires. L’offre comporte aussi bien des petits jeux de bureautique (cartes, démineur, échecs, golf) que des jeux commerciaux récents (Enemy Territory: Quake Wars).

Certains jeux sont conçus pour tourner nativement sous GNU/Linux (Quake III Arena ou 0 A.D. par exemple), et d’autres peuvent être lancés à l’aide de programmes implémentant l’API Windows sous GNU/Linux. Il en existe plusieurs implémentations, dont certaines spécialement pour les jeux, permettant ainsi de faire fonctionner de nombreux jeux conçus pour Windows, dans des environnements comme Cedega et Wine (par exemple World of Warcraft) mais les grands éditeurs de jeux vidéo ne distribuent aucun de leurs jeux vidéo en version 100 % compatible et supportant GNU/Linux. Le dernier recours des joueurs utilisant GNU/Linux consiste tout simplement à utiliser parallèlement Windows sur le même ordinateur grâce au multiboot ou à la virtualisation.

Le fabricant de cartes graphiques ATI a pendant un temps développé ses propres pilotes pour GNU/Linux. À la suite de son rachat par AMD, ATI a ouvert les spécifications de ses cartes début 2008 afin que les développeurs de Mesa 3D puissent mieux intégrer la gestion de ses cartes.

En 2013, la plate-forme Steam de Valve est déclinée sur GNU/Linux, celle-ci permet à la ludothèque de s'étoffer de nombreux titres parmi lesquels Team Fortress 2, Half-Life, etc. soit l'ensemble de la bibliothèque Valve, de même Amnesia: The Dark Descent ou bien FTL: Faster Than Light[71]. En parallèle, Gabe Newell annonce la Steam Machine, une console de salon qui sera proposée de base avec SteamOS, un système d'exploitation fondé sur la distribution GNU/Linux Debian[72].

Bibliothèques libresmodifier | modifier le code]

Les logiciels qui utilisent une bibliothèque libre peuvent fonctionner sur GNU/Linux et sur toutes les plates-formes où la bibliothèque est implantée. Ces bibliothèques peuvent ajouter une surcouche graphique sur des applications textuelles déjà existantes comme c’est le cas de Vim, mais elles servent surtout à développer des logiciels accessibles aux novices et disposant des fonctionnalités autorisées par les interfaces graphiques, comme le glisser-déposer, les manipulations à la souris, etc.

D’autres applications comme Blender ou Google Earth sont un cas à part car ils utilisent la bibliothèque OpenGL destinée à la base à l’implémentation ainsi qu’à la gestion de programmes utilisant la 3D comme la 2D.

Émulationmodifier | modifier le code]

Plusieurs logiciels d’émulation existent permettant de simuler le fonctionnement de systèmes d’exploitation concurrents ou des environnements de jeu.

Émulation d’ordinateursmodifier | modifier le code]

Les programmes Steem et ARAnyM émulent une bonne partie des applications écrites pour les machines Atari, notamment les Atari ST et Atari TT. UAE (Unix Amiga Emulator) permet d’émuler le Commodore Amiga, Basilik les anciens Mac 68000 d’Apple. Tous ces émulateurs émulent les microprocesseurs de la famille 68000 de Motorola qui équipaient ces ordinateurs, ainsi que les coprocesseurs spécialisés de l’Amiga.

MESS (souvent associé a MAME) permet d’émuler de la même façon un grand nombre d’ordinateurs personnels 8 bits. Il existe également des émulateurs spécialisés pour chacun de ces ordinateurs : Euphoric pour les Oric, FMSX pour les MSX, mais aussi des émulateurs de ZX Spectrum, Commodore 64, etc.

Utilisation d’application pour Microsoft Windowsmodifier | modifier le code]

Des applications développées pour Windows peuvent tourner sur un système GNU/Linux via l'application Wine (ou ses dérivés commerciaux CrossOver et Cedega) qui réimplémente[73] le fonctionnement des principales API de Microsoft Windows. Le microprocesseur n’est pas émulé, seules les fonctions des APS sont remappées à la volée sur les API utilisées nativement dans GNU/Linux. Par exemple : DirectX utilise OpenGL, la gestion de l’impression est relayée à CUPS ou LPR, des périphériques USB à libusb (en), les tablettes graphiques à XInput, etc. Cela permet dans de nombreux cas des performances proches de l’exécution native, tout en évitant les problèmes de certains pilotes de périphériques inhérents à Windows. Dans certains cas spécifiques, les performances de certaines applications peuvent se trouver dégradées. De nombreux utilitaires, applications de tous domaines et jeux s’exécutent parfaitement, mais pas tous. Le site de Wine référence les applications fonctionnant et celles posant problème.

Virtualisationmodifier | modifier le code]

En outre, GNU/Linux ouvre également la possibilité d’obtenir une parfaite séparation entre plusieurs environnements virtuels tournant sur un seul ordinateur physique, en prenant en compte les modules de virtualisation présents dans les processeurs récents comme AMD-V sur AMD et Intel-VT (ou IVT) sur Intel. Ces environnements de virtualisation permettent d’exécuter des environnements différents ou plusieurs environnements similaires sur une même machine, tout en assurant une certaine sécurité dans la séparation des accès. Ce système est utilisé depuis longtemps par les mainframes d’IBM. IBM a d’ailleurs porté GNU/Linux sur celles-ci afin de permettre à ses clients de continuer à les utiliser avec un système plus moderne.

KVM est, depuis la version 2.6.20 du noyau Linux, le système de virtualisation par hyperviseur officiel de ce dernier. Couplé aux outils de QEMU, il permet de créer des ordinateurs virtuels tournant directement sur un noyau Linux non modifié et est capable d’accueillir un grand nombre de systèmes d’exploitation tels que Windows, Solaris, BSD, etc. KVM est au cœur de la stratégie de virtualisation de Red Hat.

Grâce à son ouverture, le noyau Linux permet aussi, moyennant des modifications plus ou moins importantes, l’utilisation d’autres produits de virtualisation tels que :

  • Oracle VM VirtualBox, développé par Sun sous le nom de Virtualbox, avant que l’entreprise ne soit rachetée par Oracle Corporation, qui se distingue avant tout par une interface très conviviale permettant de gérer des machines virtuelles en environnement graphique. Virtualbox existe en version gratuite et en version payante, cette dernière offrant des fonctionnalités supplémentaires;
  • Qemu, machine virtuelle libre
  • Xen, système de paravirtualisation orienté serveur, pouvant offrir des performances très élevées en ne recourant à aucune émulation matérielle, mais nécessitant que les systèmes d’exploitation « invités » soient modifiés afin d’atteindre ce niveau de performances. Xen est libre mais nécessite d’importantes modifications du noyau Linux;
  • VMware, système de virtualisation professionnel, non libre, décliné en versions serveur et poste de travail;
  • Docker
  • OpenVZ;
  • Bochs.

Prise en charge du matérielmodifier | modifier le code]

Les distributions grand public prennent en charge la grande majorité du matériel intégré aux ordinateurs personnels et des accessoires destinés aux particuliers (disques dur, webcams, souris, imprimantes, vidéoprojecteurs, lecteurs DVD, cartes graphiques et audios, bluetooth, etc.).

La prise en charge de l’équipement matériel est l’une des critiques principales faites à GNU/Linux. En effet, certains équipements spéciaux ne sont pas pris en charge directement par GNU/Linux et il n'existe pas toujours de pilote développé par le constructeur et compatible avec GNU/Linux. Certains fabricants fournissent systématiquement des pilotes pour Microsoft Windows et Mac OS X, alors que pour GNU/Linux, c'est souvent la communauté qui les développe elle-même par rétro-ingénierie. Parfois, la communauté préfère développer des pilotes libres stables bien que des pilotes propriétaires développés par les constructeurs existent (c’est le cas pour les cartes graphiques ATI ou Nvidia). Dans cette optique, les pilotes nécessaires pour faire fonctionner pleinement un ordinateur sont intégrés à la plupart des distributions GNU/Linux.

Certains périphériques risquent de ne pas avoir de pilotes disponibles. Cependant, les utilisateurs de Windows ou Mac OS sont parfois également confrontés à des problèmes de pilotes lorsqu’ils installent une nouvelle version de leur système et l’absence de code source empêche une recompilation des pilotes propriétaires. Enfin, il arrive qu’il n’y ait des pilotes que pour GNU/Linux, et pas pour Windows ou Mac (supercalculateurs, serveurs Internet haut de gamme, consoles de jeu PlayStation, anciens périphériques dont le support a été arrêté par les constructeurs, etc.). Le matériel ancien peut être généralement recyclé sous GNU/Linux, car la pérennité des pilotes libres est également l’un des points forts de GNU/Linux.

La première raison de cette situation est le faible impact de GNU/Linux chez les particuliers, ce qui n’incite pas les fabricants à investir dans le développement de pilotes pour cet environnement. La seconde raison est le refus de certaines distributions (Fedora ou Debian[réf. nécessaire][74], par exemple) d’embarquer des pilotes sous licences propriétaires, même quand ceux-ci existent, ce qui oblige l’utilisateur à les trouver et à les installer manuellement. Enfin, l’absence d’une API fixe dans le noyau Linux oblige les fabricants à délivrer des binaires des pilotes adaptés à chaque version du noyau[réf. nécessaire].

Les utilisateurs qui travaillent sur plusieurs plates-formes et qui ont besoin de ces pilotes peuvent trouver des versions développées par de tierces parties, mais de tels pilotes ne supportent généralement qu’un ensemble rudimentaire de fonctions, et n’apparaissent qu’après la sortie du matériel, avec un certain temps de latence. Il existe cependant des mécanismes pour faire fonctionner certains pilotes développés pour d’autres systèmes d’exploitation (comme NdisWrapper).

Les webcams sont, par exemple, particulièrement concernées par cette absence de pilotes, mais le protocole USB video device class ou UVC permet de répondre à ce problème avec de nombreuses webcams supportant ce protocole[75].

Avec la démocratisation de GNU/Linux, certains grands constructeurs font des efforts pour développer ou fournir les informations nécessaires au développement de pilotes libres pour GNU/Linux, comme Creative Labs pour ses webcams ou cartes sons, Intel (processeurs, chipsets 3D, cartes réseau, etc.). Mais de nombreux autres composants nécessitent de vérifier la disponibilité de pilotes avant l’achat, s’ils sont destinés à une utilisation sous GNU/Linux. D'autre part, des assembleurs, tels que Dell[76], Asus — poussé par Intel et son projet Moblin[77] — Lineo (en) ou Everex, vendent des ordinateurs avec GNU/Linux préinstallé.

Linux et la sécuritémodifier | modifier le code]

Linux permet une stricte séparation des privilèges. Une des conséquences est que, sauf faille de sécurité permettant une élévation des privilèges[78], un ver ou un virus informatique ne peut accéder qu’à une partie des ressources et fonctionnalités d’un système Linux, mais ni aux données importantes du système, ni aux données d’éventuels autres utilisateurs[79].

Dans le domaine des serveurs, le degré de sécurité dépend, par comparaison, avant tout du degré d’expérience qu’a l’administrateur systèmes. Là, Linux marque des points grâce à sa liberté d’utilisation, qui permet sans risque et sans surcoût de tester abondamment divers scénarios sur d’autres ordinateurs, et d’y acquérir ainsi une expérience utile.

Il existe une série de distributions spécifiquement axées sur la sécurité, et des initiatives telles que SELinux de la National Security Agency. Mais il existe également une série de distributions axée sur l’anti-sécurité, comme Damn Vulnerable Linux, BackTrack ou plus récemment Kali Linux pour sensibiliser les experts aux problématiques de sécurité sur ce système d’exploitation.

Linux supporte une grande variété de plates-formes matérielles, ainsi que de solutions logicielles. Une faille de sécurité touchant le plus populaire client de messagerie ne touchera qu’une fraction des utilisateurs de logiciels libres ; en revanche, une faille touchant Outlook Express pouvait toucher d’un coup une proportion énorme des utilisateurs de Windows. Cette thèse est développée dans un rapport écrit par des sommités du domaine comme Bruce Schneier pour le compte de la CIA et reprise par la société Gartner dans un document[80]. Ce rapport énonce que puisque la plupart des ordinateurs tournent sous un système d'exploitation de Microsoft, la plupart des ordinateurs du monde sont vulnérables aux mêmes virus et aux mêmes vers au même moment. Il propose pour éviter cela d’éviter la monoculture logicielle dans le domaine des systèmes d’exploitation.

Enfin, le fait que Linux et nombre de logiciels tournant sous Linux soient des logiciels libres permet que son code source soit étudié d’un œil critique par quiconque désirant le faire, que ce soit pour effectuer des adaptations, dans un cadre éducatif, pour répondre aux intérêts privés d’une entreprise ou une institution ou par simple intérêt personnel (pour en rechercher les vulnérabilités par exemple, la plupart du temps dévoilée et corrigée extrêmement vite). En relation avec cela, on entend souvent l’argument que les failles de sécurité sont corrigées plus rapidement, affirmation approuvée et réfutée par diverses études, en fonction généralement de leur source de financement. Enfin, la liberté des logiciels rend inutile le recours au piratage des logiciels, aux cracks ou autres sites de warez très populaires parmi les adeptes des autres systèmes d’exploitation, et qui constituent un vecteur d’infection des ordinateurs.

Reste que Linux n’est pas totalement insensible aux problèmes de sécurité, comme l’a montré le ver Slapper en , premier du genre à toucher un nombre notable d’ordinateurs sous Linux, avant tout des serveurs web tournant sous Apache (six mille à l’apogée du ver[81]). La faille Shellshock sur l’interpréteur de commande Bash, par défaut sur de nombreuses distributions Linux est une autre faille (touchant au passage Mac OS) qui vient d'être découverte. Elle était déjà ancienne : elle daterait d'une vingtaine d'années. Elle n'aurait pas été découverte antérieurement.

De plus, Linux reste un système d’exploitation vulnérable[82][source insuffisante], ainsi, près de quatre mille neuf cents vulnérabilités ont été recensées entre 2003 et 2008, celles-ci sont réparties sur les différentes distributions disponibles. Celles-ci ont été, pour la plupart, corrigées assez rapidement.

En revanche, le nombre de failles découvertes durant une période précise n’est pas une mesure fiable pour déterminer la sécurité d’un système d’exploitation, il faut déterminer :

  • leur impact sur le système ;
  • et le temps de vulnérabilité du système[83].

Cependant, un article publié notamment sur Génération NT le indiquait qu'Android concentrait 92 % de toutes les menaces dues aux malwares sur mobiles contredisant dans la pratique l'optimisme qui a longtemps prévalu dans la communauté des Linuxiens[réf. nécessaire][84],[85]. Cette appréciation est modérée par le fait que Linux n'étant que le cœur d'Android, rien ne garantit la sécurité des applications Android d'origines diverses.

Gestion numérique des droitsmodifier | modifier le code]

La gestion des droits numériques (Digital Rights Management - DRM en anglais - les DRM sont très souvent appelés « Gestion des restrictions numérique », de l'anglais Digital Restrictions Management par la Free Software Foundation et les activistes du logiciel libre[86]) concerne le domaine du multimédia, et notamment la musique et les vidéos qui peuvent être achetées sur Internet. Certaines œuvres sont protégées par des verrous numériques, visant à contrôler l’utilisation de l’œuvre, par exemple en limitant le nombre d’écoutes ou de copies possibles. Ces DRM nécessitent l’emploi d’une technologie particulière, qui est la propriété exclusive du fabricant et vendeur desdits DRM, ce qui explique que la lecture d’une œuvre protégée se trouve liée à l’utilisation d’un programme spécifique. Les deux plus grands fabricants de systèmes de gestion des droits numériques, Microsoft et Apple, conditionnent l’usage des œuvres protégées par leurs systèmes à l’utilisation respective du lecteur Windows Media, et de iTunes. Ces sociétés vendant leur propre système d’exploitation, elles ne souhaitent pas proposer de version de leurs programmes pour GNU/Linux. Ainsi, il n’est souvent pas possible pour les utilisateurs de GNU/Linux d’acheter en ligne de la musique sur un site de téléchargement payant, ou d’écouter de la musique déjà achetée et téléchargée.

Il existe aussi des DRM sur les CD audio, mais ceux-ci sont beaucoup moins standardisés et moins courants. La plupart sont conçus pour fonctionner avec les systèmes d’exploitation de Microsoft et sont donc susceptibles d’être inopérants pour un utilisateur de GNU/Linux.

Il ne s’agit pas de limitations techniques, puisque des systèmes de gestion libres existent[87]. Voir aussi Linus Torvalds, selon lequel GNU/Linux et la gestion des droits ne sont pas incompatibles[88].

Utilisationsmodifier | modifier le code]

De nombreux serveurs de la Wikimedia Foundation fonctionnent sous LAMP (Linux-Apache-MySQL-PHP).

Serveurmodifier | modifier le code]

En raison de la relation de GNU/Linux avec Unix, GNU/Linux s’est très rapidement imposé sur le marché des serveurs informatiques. Un point crucial a été la possibilité d’utiliser un système d’exploitation de type Unix sur du matériel compatible PC, beaucoup moins cher que les solutions à base d’Unix propriétaire et de matériel spécifique. De nombreux logiciels serveurs très demandés et très utilisés (serveur HTTP, base de données, groupware, serveur de messagerie électronique, etc.) étant disponibles gratuitement, en général sans aucune limitation, et fiables, la part de marché de GNU/Linux dans ce domaine a en conséquence crû rapidement.

GNU/Linux ayant une réputation de stabilité et d’efficacité dans la maintenance[réf. souhaitée], il remplit les exigences posées à tout système d’exploitation pour serveurs. De plus, la modularité d’un système fondé sur le noyau Linux permet l’exploitation de serveurs destinés à une tâche particulière. Le portage du noyau Linux sur de nombreux composants matériels fait que GNU/Linux est aujourd’hui utilisable sur toutes les architectures utilisées dans ce domaine. Le matériel utilisable est en conséquence considérable. Les derniers IBM eServer p5 et IBM eServer i5 sont par exemple supportés par IBM avec un système d’exploitation GNU/Linux et permettent d’y exécuter plusieurs systèmes GNU/Linux en parallèle.

Les serveurs GNU/Linux sont exploités dans à peu près tous les domaines. Un des exemples les plus connus est résumé par l’acronyme LAMP, où GNU/Linux propulse un serveur web Apache associé à la base de données MySQL et au langage de programmation PHP (alternativement : Perl ou Python). GNU/Linux est également souvent utilisé comme serveur de fichiers, le plus souvent dans les réseaux Windows grâce au serveur Samba, moins souvent sous NFS ou AppleShare.

Sécurité réseaumodifier | modifier le code]

Linux, qui jouit d’une bonne réputation en matière de sécurité et de performance (passage à l’échelle) est très utilisé dans le domaine des réseaux informatiques, par exemple comme passerelle, comme routeur, proxy ou comme pare-feu.

Ordinateur centralmodifier | modifier le code]

L'aspect libre du code source, et la possibilité qui en découle d’adapter le système à une tâche précise, a permis à GNU/Linux de faire son entrée dans les centres de calculs. Sur ce marché des ordinateurs centraux, gros ordinateurs très fiables optimisés pour le traitement massif de données, omniprésents dans les banques, les sociétés d’assurances et les grandes entreprises, GNU/Linux fait de plus en plus concurrence aux systèmes UNIX propriétaires qui étaient autrefois la norme.

Grappes de serveursmodifier | modifier le code]

GNU/Linux a été très tôt utilisé dans le domaine des grappes de serveurs (en anglais : clusters), par exemple par le moteur de recherche Google à la fin des années 1990[89]. Dans cette configuration, associée à la notion de grille informatique, de simples ordinateurs tournant sous une distribution spécialisée de GNU/Linux travaillent indépendamment au sein d’un grand réseau d’ordinateurs.

Superordinateursmodifier | modifier le code]

Les superordinateurs sont conçus pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les technologies connues, en particulier en termes de vitesse de calcul. En , selon TOP500, GNU/Linux fait tourner 74 % des cinq cents plus puissants ordinateurs du monde[90] (contre 20 % pour UNIX) dont les plus puissants, les deux serveurs Blue Gene d’IBM (40 960 et 131 072 processeurs). En , dans ce même TOP500, plus de 85 % des superordinateurs utilisent GNU/Linux, contre 6 % pour UNIX et 1,20 % pour Windows. En , 87,8 % des superordinateurs tournent sous GNU/Linux contre 4,60 % sous UNIX. En , 446 superordinateurs (89,20 %) utilisent GNU/Linux et 5 seulement sont sous Windows (1 %)[91]. En , 100 % des TOP500[46] utilisent GNU/Linux pour système d'exploitation.

Le Titan, fabriqué par Cray Inc., est le plus puissant supercalculateur à ce jour () ; il fonctionne avec une version de GNU/Linux appelée Cray Linux Environment[92]. Le Roadrunner d’IBM, qui fut le premier à avoir officiellement dépassé la puissance symbolique de 1 pétaFLOPS, fonctionne sous la distribution Linux Fedora[93].

Embarquémodifier | modifier le code]

PDA Sharp Zaurus SL-5500 avec l’interface graphique Qt Extended et le logiciel OpenZaurus fondé sur Linux.

Linux se trouve aussi au cœur de nombreux appareils informatiques ou électroniques grand public, et parfois sans que l’usager le sache. Il s’agit notamment d’équipement réseau et de petits appareils numériques destinés à la consommation de masse, équipés en général d’un processeur spécialisé économe en énergie et d’une mémoire flash.

Le succès de Linux dans ce domaine tient, ici comme ailleurs, à ce que les fabricants apprécient de pouvoir d’une part adapter le logiciel à leurs besoins (consommation, interface, fonctions annexes, etc.) et d’autre part de bénéficier de l’expérience et du travail d’une communauté active. Linux est aussi apprécié dans ce domaine pour sa fiabilité, sa résistance aux attaques des pirates informatiques sur les réseaux et bien sûr sa gratuité. En embarqué, Linux est fréquemment utilisé avec les outils uClibc et BusyBox qui ont été développés pour le matériel particulièrement limité en capacité mémoire.

Des forums de coopération spécialisés aident les fabricants de ces produits en mettant à disposition instructions, programmes et exemples de codes, et en s’efforçant de standardiser les interfaces de programmations de Linux dans l’embarqué. L’OSDL a lancé le la Mobile Linux Initiative pour accélérer la progression de Linux dans ce domaine.

Réseaux et communication
Linux fait tourner plusieurs routeurs dont certains modèles de Linksys, ainsi que divers terminaux fournis par des fournisseurs d’accès à Internet (comme la Freebox, La box de SFR ou la Livebox en France).
Téléphones et assistants personnels
Linux se retrouve également sur une gamme de téléphones portables (Linux phones : Motorola), sur l’assistant personnel Sharp Zaurus et les tablettes Internet Nokia 770, Nokia N800 et Nokia N810. Dans le domaine des assistants de navigation personnels, les systèmes GPS autonomes de TomTom sont conçus à partir d’une plate-forme Linux. Les systèmes d’exploitation pour mobile Android, webOS (éditée par Palm avant son rachat par HP), Tizen (anciennement MeeGo) mais aussi Maemo, utilisé sur le Nokia N900, possèdent tous un noyau Linux.
Multimédia
Linux est utilisé dans des lecteurs de salon DivX, de nombreux centres multimédia, des téléviseurs et des décodeurs TNT, sur les démos "3e génération" comme la Dreambox et Vu+, sur des baladeurs audios comme ceux de SanDisk et sur les baladeurs multimédias d’Archos.
Console de jeu
La GP2X de GamePark, console de jeux vidéo portable
La Pandora (console portable), console de jeu open source qui a un système d’exploitation Linux compilé pour processeurs ARM
La PlayStation 3 de Sony pouvait utiliser Linux mais une mise à jour dite de sécurité a enlevé cette possibilité
Robotique
Le marché décollant des systèmes de robots ludiques utilise un OS Linux[réf. souhaitée].

Notes et référencesmodifier | modifier le code]

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Annexesmodifier | modifier le code]

Voir aussimodifier | modifier le code]

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Articles connexesmodifier | modifier le code]

pour, articles, homonymes, voir, linux, homonymie, linuxlinux, ubuntu, distribution, linux, famille, unix, langues, anglais, pour, noyau, multilingue, pour, plupart, distributions, linux, type, noyau, linux, État, projet, développement, constant, plates, forme. Pour les articles homonymes voir Linux homonymie GNU LinuxLinux Ubuntu une distribution GNU Linux Famille UNIX Langues Anglais pour le noyau multilingue pour la plupart des distributions Linux Type de noyau Linux Etat du projet En developpement constant Plates formes Gere par le noyau Linux 160 x86 x86 64 Itanium DEC Alpha ARM AVR32 Blackfin ETRAX CRIS FR V H8 M32R m68k Microblaze MIPS MN103 PA RISC PowerPC RISC V s390 S core SuperH SPARC TILE64 Unicore32 Xtensa 160 en Entreprise Fondateur Linus Torvalds Entreprise Developpeur Richard Stallman a l origine du projet GNU Linus Torvalds a l origine du noyau LinuxCommunaute de milliers de programmeurs et d entreprises Licence GNU GPL pour le noyau licences libres pour le reste Ecrit en C et assembleur Premiere version 17 septembre 1991 1 Derniere version stable 5 13 12 18 08 2021 Environnement de bureau Console pour le noyau X11 GNOME Unity KDE Xfce E16 E17 LXDE Openbox Awesome etc ou Wayland Interface en ligne de commande Gestionnaire de paquets Dependant de la distribution 160 dpkg APT Aptitude Synaptic apt rpm RPM DNF portage Emerge Pacman etc Site web Projet GNUNoyau Linux modifier 160 Linux ou GNU Linux est une famille de systemes d exploitation open source de type Unix fonde sur le noyau Linux cree en 1991 par Linus Torvalds De nombreuses distributions Linux ont depuis vu le jour et constituent un important vecteur de popularisation du mouvement du logiciel libre Si a l origine Linux a ete developpe pour les ordinateurs compatibles PC il n a jamais equipe qu une tres faible part des ordinateurs personnels Mais le noyau Linux accompagne ou non des logiciels GNU est egalement utilise par d autres types de systemes informatiques notamment les serveurs telephones portables systemes embarques ou encore superordinateurs Le systeme d exploitation pour telephones portables Android qui utilise le noyau Linux mais pas GNU equipe aujourd hui 85 160 des tablettes tactiles et smartphones 2 Sommaire 1 Controverse autour du nom 2 Histoire 2 1 Unix Minix et GNU 2 2 1991 160 naissance du noyau Linux 2 3 Depuis 1991 160 evolution et diffusion du systeme 3 Philosophie du projet 160 esprit hacker et logiciel libre 3 1 Logiciel libre 3 2 Interoperabilite 3 3 Communautes 4 Distributions 4 1 Principales distributions Linux 5 Diffusion du systeme 5 1 Contrats OEM et detaxe Windows 5 2 Parts de marche 5 2 1 Part de marche sur les systemes embarques 5 2 2 Part de marche sur les telephones portables et tablettes 5 2 3 Part de marche sur les super calculateurs 5 2 4 Part de marche sur les serveurs 5 2 4 1 Part de marche sur les serveurs web 5 2 4 2 Part de marche sur les serveurs de reseau 5 2 5 Part de marche sur les postes clients 6 Caracteristiques techniques 6 1 Interfaces 6 1 1 La ligne de commande 6 1 1 1 Applications 6 1 2 Gestionnaires X Window 6 1 3 Environnements de bureau 6 2 Offre en logiciels 6 2 1 Jeux video 6 2 2 Bibliotheques libres 6 2 3 Emulation 6 2 3 1 Emulation d ordinateurs 6 2 3 2 Utilisation d application pour Microsoft Windows 6 2 3 3 Virtualisation 6 3 Prise en charge du materiel 6 4 Linux et la securite 6 5 Gestion numerique des droits 7 Utilisations 7 1 Serveur 7 2 Securite reseau 7 3 Ordinateur central 7 4 Grappes de serveurs 7 5 Superordinateurs 7 6 Embarque 8 Notes et references 9 Annexes 9 1 Voir aussi 9 2 Bibliographie 9 3 Articles connexes Controverse autour du nom modifier modifier le code Article detaille 160 Linux ou GNU Linux Alors que l usage du seul nom Linux s est d abord repandu pour decrire tant le noyau Linux que l ensemble du systeme d exploitation le nom GNU Linux a ete initie par le projet Debian et est defendu notamment par Richard Stallman fondateur du projet GNU Selon ses defenseurs il est necessaire pour crediter a la fois les developpeurs de GNU et de Linux Linux reste le plus repandu et est notamment defendu par Linus Torvalds Le principal argument des promoteurs de cette appellation est l argument de simplicite 160 160 Linux 160 est plus court a ecrire et prononcer que 160 GNU Linux 160 Histoire modifier modifier le code Unix Minix et GNU modifier modifier le code Articles detailles 160 Unix GNU et Minix Le systeme Unix a ete cree par AT amp T au debut des annees 1970 et s est notamment repandu dans le monde universitaire Des la fin de l annee 1977 3 des chercheurs de l universite de Californie apporterent de nombreuses ameliorations au systeme Unix et le distribuerent sous le nom de Berkeley Software Distribution BSD Finalement les distributions BSD furent purgees du code AT amp T et librement disponibles en 1991 La distribution de BSD a toutefois ete l objet d une procedure judiciaire d AT amp T 160 en au debut des annees 1990 La mascotte GNU En 1983 Richard Stallman annonce son projet de developper un systeme d exploitation libre compatible UNIX appele GNU 4 en invitant la communaute hacker a le rejoindre et participer a son developpement Des 1985 certaines pieces maitresses sont operationnelles dont le compilateur GCC 5 Le projet GNU commence vers 1990 a travailler sur le noyau de systeme d exploitation Hurd mais son developpement prendra plus de 10 ans Minix est un systeme d exploitation de type Unix fonde sur un micro noyau Il a ete cree en 1987 par le professeur Andrew Stuart Tanenbaum a des fins pedagogiques La licence de Minix etait bon marche afin d etre accessible aux etudiants mais Minix n etait pas librement distribuable 1991 160 naissance du noyau Linux modifier modifier le code Linus Torvalds initiateur et coordinateur du noyau Linux Tux mascotte de Linux Article detaille 160 Noyau Linux En 1991 l etudiant finlandais Linus Torvalds indispose par la faible disponibilite du serveur informatique UNIX de l universite d Helsinki entreprend le developpement d un noyau de systeme d exploitation qui prendra le nom de 160 noyau Linux 160 Linus Torvalds utilisait et appreciait Minix Le 25 aout 1991 il annonce sur le forum Usenet news comp os minix le developpement du noyau Linux 6 Linus Torvalds choisit rapidement de publier son noyau sous licence GNU GPL Cette decision rend compatibles juridiquement les systemes GNU et Linux Des lors pour combler le vide cause par le developpement inacheve de Hurd GNU et le noyau Linux sont associes pour former un nouveau systeme d exploitation parfois considere comme variante de GNU 160 GNU Linux ou Linux Depuis 1991 160 evolution et diffusion du systeme modifier modifier le code A l origine l installation d un systeme operationnel GNU Linux necessitait des connaissances solides en informatique et obligeait a trouver et installer les logiciels un a un Rapidement des ensembles de logiciels formant un systeme complet pret a l usage ont ete disponibles 160 ce sont les premieres distributions Linux On peut citer par ordre chronologique 7 160 deux disquettes 5 25 pouces boot et root creees par HJ Lu et contenant un minimum de logiciels 160 MCC Interim Linux collection de disquettes sortie en fevrier 1992 160 TAMU 1 0A faite par la Texas A amp M University pour ses besoins internes mais distribuee et premiere distribution incluant X Window 160 Softlanding Linux System sortie en mai 1992 qui sera reprise pour faire Slackware 160 Yggdrasil Linux GNU X sortie en decembre 1992 premiere distribution avec possibilite de live CD 160 Slackware sortie en juillet 1993 est la plus ancienne distribution encore maintenue 160 Debian sortie en aout 1993 est une des principales distributions actuelles Dans la prise en compte progressive de l interet commercial de Linux et des logiciels libres on peut citer quelques manifestations 160 le lancement en fevrier 1998 de l Open Source Initiative l annonce en juillet 1998 du support d Oracle Corporation qui porte et supporte sa celebre base de donnees sous GNU Linux l entree en bourse de Red Hat le 11 novembre 1999 160 celle de Geeknet alors appele 160 VA Linux 160 le mois suivant qui marque le sommet d une bulle speculative le support massif apporte par le geant IBM qui y depense son premier milliard de dollars en 2001 8 emploie en 2005 pres de trois cents developpeurs du noyau Linux et organise a partir de 2003 la riposte legale lors de l attaque du SCO Group qui affirmait posseder des droits d auteurs sur le noyau Linux voir l article SCO contre Linux 160 l acquisition en octobre et novembre 2003 de Ximian puis de SUSE par l entreprise americaine Novell 9 C est dans le monde des serveurs informatiques que GNU Linux a eu le plus d impact notamment avec le tres populaire LAMP Sur les serveurs GNU Linux a souvent ete utilise pour remplacer d autres systemes de type Unix ou eviter l achat de licences Windows NT et se retrouve etre un des acteurs majeurs Des 2003 Microsoft semble faire appel lui meme en partie a GNU Linux 10 Philosophie du projet 160 esprit hacker et logiciel libre modifier modifier le code Dans son ouvrage intitule The Daemon the Gnu and the Penguin Peter Salus explique que ce systeme est ne de la rencontre du mode operatoire 160 hacker 160 avec les principes du mouvement du logiciel libre les philosophies hacker et du logiciel libre y sont decrites comme deux facettes du meme objet Logiciel libre modifier modifier le code Article detaille 160 Logiciel libre Le C 160 inverse 160 est le symbole du copyleft l 160 oppose 160 du symbole copyright La difference essentielle des distributions Linux certifiees par la Free Software Foundation par rapport a d autres systemes d exploitation concurrents comme Mac OS Microsoft Windows et Solaris est d etre des systemes d exploitation libres apportant quatre libertes aux utilisateurs definies par la Licence publique generale GNU GPL les rendant independants de tout editeur et encourageant l entraide et le partage Un logiciel libre n est pas necessairement gratuit et inversement un logiciel gratuit n est pas forcement libre 11 Ce ne sont pas non plus des logiciels libres de droits 160 c est en vertu de leurs droits d auteurs que les contributeurs d un logiciel libre accordent les quatre libertes qui sont d 160 utiliser le logiciel sans restriction 160 d 160 etudier le logiciel 160 de le 160 modifier pour l adapter a ses besoins 160 et de le 160 redistribuer sous certaines conditions precises 160 leur non respect pouvant conduire a des condamnations 12 Certaines licences sont fondees sur le principe du copyleft c est a dire sur le principe de reciprocite 160 une œuvre derivee d un logiciel sous copyleft doit a son tour etre libre C est le cas de la licence libre la plus utilisee notamment par le noyau Linux lui meme a l exception de certains micro blobs proprietaires 160 la licence GNU GPL ecrite par Richard Stallman L ouverture du code source l un des quatre criteres correspondant a la notion de logiciel libre a des avantages theorises entre autres par Eric Raymond comme la correction rapide des bogues et notamment la correction des failles de securite C est le refus du principe de securite par l obscurite Interoperabilite modifier modifier le code Linux n aurait pu se developper sans la presence de protocoles standardises utilises sur Internet Un bon nombre de logiciels libres sont d ailleurs des implementations de reference comme Apache Les partisans des logiciels libres sont donc des partisans constants de l interoperabilite Ils mettent en avant les formats ouverts des formats de donnees dont les specifications techniques sont publiques et sans restriction d acces ni de mise en œuvre afin de ne pas dependre d un seul logiciel Citons dans cette optique Mozilla Firefox qui tente de respecter scrupuleusement les recommandations emises par le World Wide Web Consortium Jabber qui a donne naissance au standard XMPP reconnu par l Internet Engineering Task Force dans le domaine de la messagerie instantanee ou encore les suites LibreOffice et Calligra qui ont lance le standard OpenDocument dans le domaine de la bureautique Dans d autres domaines il n existe pas d organisme ou d accord de standardisation reconnus Le marche est alors morcele entre divers vendeurs qui ont chacun leur technologie ou sous la domination d un acteur economique predominant qui ferme ses formats ou protocoles Le premier cas de figure prevaut dans la guerre des messageries instantanees et est en partie resolu par des logiciels multiprotocoles comme Pidgin ou Kopete Les formats des suites Microsoft Office successives et le protocole Server Message Block qui permet de partager des fichiers et des imprimantes entre differents ordinateurs d un reseau Microsoft Windows tombent dans la deuxieme categorie ceci n est plus vrai depuis que la suite Office utilise des fichiers XML Ces formats et protocoles ne sont souvent pas ou mal documentes L interoperabilite passe alors necessairement par la retro ingenierie Cela peut necessiter un travail important travail par ailleurs illegal aux Etats Unis mais legal en Europe tant qu on reste dans le cadre de l interoperabilite 160 aujourd hui OpenOffice org LibreOffice depuis septembre 2010 permet de lire la tres grande majorite des fichiers aux differents formats DOC et le logiciel Samba permet d utiliser les partages reseaux Windows du protocole SMB Plus problematique du point de vue des logiciels libres sont les formats et protocoles necessaires a l interoperabilite mais verrouilles techniquement ou legalement 160 gestion des droits numeriques brevets logiciels Directive EUCD Digital Millennium Copyright Act etc Sur le site Debian il est explique que 160 les normes de POSIX ne sont pas gratuites et la certification POSIX 1 et FIPS 151 2 est tres chere 160 13 Communautes modifier modifier le code De nombreuses associations connues sous le nom de Groupe d utilisateurs Linux Linux Users Group en anglais cherchent a promouvoir GNU Linux et par extension les logiciels libres par le biais de rencontres ou des demonstrations de GNU Linux sont faites des formations et pour ceux qui le souhaitent des installations sur leur ordinateur De nombreuses communautes existent sur Internet afin d aider les debutants comme les professionnels Citons le site Lea Linux le site d informations collaboratif Linuxfr org qui aide les utilisateurs dans leur apprentissage des bases de GNU Linux grace a un reseau IRC tres actif ou encore le site Le Journal du Hacker 14 Et les projets Proselux 15 Groupe de parrains Linux 16 ou encore Parrain Linux 17 permettent aux 160 linuxiens 160 de se rencontrer pour s entraider De meme il existe de nombreux sites regroupant des tutoriels ainsi que des howto Distributions modifier modifier le code Ligne temporelle des distributions Linux Article detaille 160 Distribution Linux Les logiciels libres sont developpes de maniere collaborative souvent independamment les uns des autres et peuvent etre librement redistribues Il s ensuit une particularite du monde GNU Linux 160 la separation frequente entre ceux qui developpent les logiciels et ceux qui les distribuent On appelle distribution GNU Linux ou distribution Linux une solution prete a etre installee par l utilisateur final comprenant le systeme d exploitation GNU le noyau Linux des programmes d installation et d administration de l ordinateur un mecanisme facilitant l installation et la mise a jour des logiciels comme RPM ou APT ainsi qu une selection de logiciels produits par d autres developpeurs Une distribution peut par exemple choisir de se specialiser sur l environnement de bureau GNOME ou KDE Elle est egalement responsable de la configuration par defaut du systeme graphisme simplicite du suivi de securite installations de mise a jour et plus generalement de l integration de l ensemble La diversite des distributions permet de repondre a des besoins divers qu elles soient a but commercial ou non 160 orientee serveur bureautique ou embarque 160 orientee grand public ou public averti 160 generaliste ou specialisee pour un usage specifique pare feu routeur reseau grappe de calcul etc 160 certifiees sur un materiel donne 160 ou tout simplement entierement libres c est a dire depourvues de tout code proprietaire La plupart des distributions sont derivees d une autre distribution Ainsi comme illustre dans la ligne temporelle des distributions Linux trois distributions sont a l origine de la plupart des autres 160 Slackware apparue en 1993 qui est aujourd hui la plus ancienne distribution encore en activite toujours maintenue par Patrick Volkerding 160 Debian editee par une communaute de developpeurs 160 Red Hat editee par l entreprise americaine du meme nom qui participe egalement au developpement de Fedora De nombreuses autres distributions plus ou moins specialisees existent etant pour la plupart derivees des projets precites Par exemple voici quelques distributions specialisees 160 environnement de bureau 160 160 Ubuntu editee par Canonical Ltd qui est derivee de Debian 160 MEPIS egalement fondee sur Debian 160 Zenwalk derivee de Slackware 160 OpenMandriva Lx et Mageia editees par des associations a but non lucratif derivees de feu Mandriva Linux elle meme derivee de Red Hat Il existe egalement pour beaucoup de distributions des editions dites Live CD l une des plus celebres est Knoppix 18 elles offrent la possibilite de demarrer un systeme d exploitation GNU Linux complet et d acceder a de nombreux logiciels a partir du support CD DVD ou cle USB sans installation prealable sur le disque dur et sans alterer son contenu Cette souplesse d utilisation les rend tres populaires pour les demonstrations d utilisation de GNU Linux et sont meme utilisees comme outils de maintenance systeme Parmi les distributions Linux entierement libres recommandees par la Free Software Foundation on peut citer Trisquel et gNewSense Enfin Linux From Scratch est un livre qui a partir du code source des logiciels propose au lecteur de construire sa propre distribution GNU Linux Principales distributions Linux modifier modifier le code Article detaille 160 Liste des distributions Linux En reprenant les distributions parentes de nombreuses autres distributions dans l illustration des lignes temporelles 160 Debian Knoppix Ubuntu Linux Mint Slackware openSUSE originellement SuSE Red Hat Linux Red Hat Enterprise Linux Fedora Gentoo Chromium OS est base originellement sur Gentoo Arch Linux Manjaro Classement Alexa Avril 2020 Classement SimilarWeb Juin 2020 Distribution Classement Distribution Visites Totales 1 Ubuntu 19 2 551e Ubuntu 7 54 Millions 2 RedHat 20 4 273e RedHat 5 50 Millions 3 Debian 21 8 711e Linux Mint 3 61 Millions 4 CentOS 22 9 366e ArchLinux 3 18 Millions 5 KALI Linux 23 9 725e Debian 2 68 Millions 6 Linux Mint 24 10 692e Kali Linux 2 26 Millions 7 Archlinux 25 11 515e Manjaro 1 87 Millions 8 Manjaro Linux 26 21 195e CentOS 1 69 Millions 9 Ubuntu Kylin 27 24 147e Deepin 1 44 Millions 10 KDE neon 28 28 472e OpenSUse 775 060 11 Deepin 29 28 600e Fedora 751 190 12 Opensuse 30 34 647e Gentoo 579 690 13 Gentoo Linux 31 45 140e RancherOs 541 690 14 Rancher OS 32 56 794e FreeBSD 525 580 15 Tails 33 63 978e PopOS 482 570 Diffusion du systeme modifier modifier le code Contrats OEM et detaxe Windows modifier modifier le code Article connexe 160 Vente liee Un des enjeux qui se posent pour les distributions GNU Linux est de nouer des partenariats avec des fabricants d ordinateurs afin qu il devienne plus facile de trouver un ordinateur vendu avec un systeme fonde sur GNU Linux pre installe Car meme si certaines distributions affirment avoir rendu l installation d un systeme fonde sur GNU Linux aussi simple que celle des systemes d exploitation concurrents le simple fait d avoir a etre au courant que d autres systemes existent d etre pret a accepter des changements dans ses habitudes et d avoir a installer soi meme le systeme constitue un desavantage indeniable par rapport a la situation privilegiee dont jouissent les distributeurs de Microsoft Windows et de Mac OS X Le systeme de Microsoft est en effet omnipresent et Apple est en meme temps le fabricant des Macintosh A defaut les utilisateurs de GNU Linux peuvent reclamer le remboursement de la part correspondante au prix du systeme d exploitation et des logiciels qu ils n ont pas l intention d utiliser lors de l achat d un ordinateur neuf comme la loi de certains pays le permet 34 Si la societe Apple s est montree plusieurs fois cooperative face a de telles demandes le remboursement de Microsoft Windows est en general long et difficile bien qu actuellement une serie de decisions de justice ait permis a certains consommateurs de se faire rembourser par les fabricants Devant la difficulte d obtenir ce remboursement fonde sur le CLUF des 1998 les associations Linuxfrench et AFUL ainsi que Roberto Di Cosmo ont lance en reaction une action pour la detaxe Windows 35 Cette situation existe en Europe et en Amerique du Nord mais pas dans certains pays d Amerique du Sud ou les distributions GNU Linux ont plus de part de marche que Windows 36 Cette situation de quasi monopole explique en partie la faible diffusion en Europe et en Amerique du Nord de GNU Linux chez les particuliers Un autre frein a l adoption de GNU Linux est l incompatibilite avec les programmes binaires Windows le developpement de Wine permet de remedier partiellement a cette incompatibilite La faible ressemblance entre GNU Linux et Windows rend de plus necessaire une certaine adaptation Les distributions Ubuntu 2004 et MandrakeLinux 1998 devenue Mandriva Linux sont parmi les premieres a s etre orientees vers une utilisation bureautique destinee au grand public 37 38 Declaration de Microsoft au salon Solutions Linux 2010 Depuis juillet 2009 Microsoft contribue au noyau Linux En effet Microsoft a publie plusieurs pilotes pour Linux sous licence GPLv2 destines a ameliorer le support de son systeme de virtualisation proprietaire Hyper V 39 40 Parts de marche modifier modifier le code Le concept de part de marche est un peu particulier dans le cas du noyau Linux En effet comme les systemes d exploitation qui l utilisent sont rarement 160 vendus 160 la mesure financiere n a aucun sens Seul le nombre de machines l utilisant regulierement peut etre compte Si cela est aise pour les superordinateurs peu nombreux cela devient plus difficile pour les postes clients statistiques fondees sur le user agent HTTP et encore plus incertain pour les systemes embarques a l exception des baladeurs telephones et tablettes numeriques Part de marche sur les systemes embarques modifier modifier le code Article detaille 160 Linux embarque Les OS utilisant le noyau Linux equipent de nombreux systemes embarques Part de marche sur les telephones portables et tablettes modifier modifier le code Article detaille 160 Android Le systeme d exploitation mobile Android developpe par la firme Google a partir du noyau Linux equipe la majorite des smartphones et tablettes En 2020 85 de ces appareils utilisaient Android 41 Part de marche sur les super calculateurs modifier modifier le code Les Linux y sont tres largement majoritaires 42 novembre 2011 160 91 40 160 des TOP500 43 novembre 2012 160 93 80 160 des TOP500 43 novembre 2013 160 96 40 160 des TOP500 44 novembre 2014 160 97 00 160 des TOP500 un seul sur Windows 45 novembre 2016 160 99 60 160 des TOP500 498 Linux 2 AIX novembre 2017 160 100 160 des TOP500 500 Linux 46 2020 160 100 160 des TOP500 47 Part de marche sur les serveurs modifier modifier le code En 2010 GNU Linux totalise 16 8 160 des parts de marche pour les serveurs toute utilisation confondue 48 selon une etude de l International Data Corporation IDC en s appuyant sur les revenus generes Part de marche sur les serveurs web modifier modifier le code Les systemes d exploitation de type Unix donc en comptant aussi les BSD sont largement majoritaires a 63 7 160 le 27 avril 2012 49 160 27 avril 2012 160 32 6 160 Linux 50 En effet les serveurs de type UNIX et en l occurrence GNU Linux sont tres facilement securisables et gratuits en ce qui concerne les libres comme GNU Linux Cependant s agissant de part de marche il est difficile de comptabiliser l utilisation d un logiciel gratuit Part de marche sur les serveurs de reseau modifier modifier le code Cette section est vide insuffisamment detaillee ou incomplete Votre aide est la bienvenue 160 Comment faire 160 Part de marche sur les postes clients modifier modifier le code En mai 2014 une etude de XiTi realisee regulierement sur les systemes utilises par les visiteurs de 17 160 000 sites web professionnels europeens donne 91 9 160 de part de marche a Windows 39 2 160 a Windows XP 21 0 160 a Windows Vista 18 3 160 a Windows 7 16 3 160 a Windows 8 et 4 2 160 a Windows 10 5 3 160 a Mac OS X et 0 9 160 a GNU Linux Statistiques publiees par le site StatCounter et netmarketshare sur la part de GNU Linux dans le monde 160 Annee StatCounter 51 netmarketshare 2007 0 67 160 52 2008 0 69 160 0 83 160 53 2009 0 69 160 1 01 160 54 2010 0 78 160 1 00 160 55 2011 0 79 160 1 06 160 56 2012 0 84 160 1 16 160 57 2013 1 16 160 1 38 160 58 2014 1 43 160 1 55 160 59 2015 1 67 160 1 57 160 60 2016 61 2 31 160 62 2017 2 24 160 62 2018 2 02 160 62 2019 1 92 160 62 2020 3 17 160 62 La vente liee au grand public de nombreux ordinateurs pre installes avec Windows explique en partie la faible part de marche de GNU Linux sur les postes clients bien que celle ci tende a augmenter Caracteristiques techniques modifier modifier le code Interfaces modifier modifier le code La ligne de commande modifier modifier le code Article detaille 160 Commandes Unix Articles connexes 160 Shell Unix et Bourne Again shell Le terminal en ligne de commande De par la filiation avec UNIX la ligne de commande ou shell Unix est toujours disponible dans GNU Linux quelle que soit la distribution Elle est restee longtemps incontournable mais ce n est plus vrai avec les distributions recentes et simples d utilisation destinees a l usage personnel telles que Ubuntu ou Kubuntu Neanmoins les aides en ligne mentionnent souvent la marche a suivre en ligne de commande meme lorsqu une configuration graphique est possible 160 cette methode est plus universelle dans le monde GNU Linux et souvent plus facile a expliquer pour la personne qui aide et son interlocuteur n a qu a copier coller l indication Une interface graphique bien concue permet de nos jours d accomplir la grande majorite des taches bien plus agreablement mais ce n est pas toujours le cas particulierement lorsque la tache a un aspect repetitif ou non prevu La ligne de commande qui tire sa puissance de sa possibilite de combiner a l infini des sous taches automatiques et qui permet presque naturellement d automatiser la tache ainsi accomplie peut alors se reveler plus efficace que l interface graphique Scientifiques ingenieurs et developpeurs comptent parmi ses plus frequents utilisateurs Interface graphique et ligne de commande peuvent aussi se completer l une et l autre 160 KDE et GNOME sont livres avec un terminal pour piloter et donc automatiser toutes les applications graphiques depuis la ligne de commande Apple tres repute pour ses interfaces graphiques MacOS etant le premier systeme commercialise avec la gestion des fenetres et de la souris a egalement integre un terminal en ligne de commandes compatible UNIX sur Mac OS X Certaines distributions notamment celles specialisees dans les serveurs ou certaines taches d administration utilisent uniquement la ligne de commande en particulier pour sa faible consommation de ressources due a l absence d interface graphique mais surtout pour sa puissance d action liee a l interoperabilite des commandes et la possibilite de generer des scripts Applications modifier modifier le code Les distributions simples d utilisation destinees au grand public telles qu Ubuntu et ses derivees utilisant les paquets deb Mageia utilisant les paquets rpm etc beneficient de nombreux programmes gratuits libres ergonomiques et en mode graphique Ils permettent d effectuer la grande majorite des taches effectuees au quotidien 160 bureautique visualisation de photos traitement d images lecture de musiques visualisation et edition de videos navigateurs Web messagerie et voix sur IP skype XMPP etc Certains programmes permettent egalement un usage professionnel 160 programmation comptabilite dessin 3D CAO FTP etc De nombreux programmes peuvent s utiliser depuis un terminal seul On peut citer les editeurs Vim Emacs et sed ou les gestionnaires de paquets apt et rpm Certains de ces programmes peuvent aussi s utiliser par l intermediaire d une interface graphique De multiples raisons expliquent la foule de programmes fonctionnant en mode console 160 raison historique 160 a l origine GNU Linux etait depourvu d environnement graphique 160 souci d efficacite 160 les programmes qui n utilisent pas l environnement graphique demandent moins de ressources 160 souci de rapidite 160 ouvrir une console pour y taper une commande est souvent bien moins long que de passer par les divers menus d un gestionnaire de fenetres ou d un environnement graphique 160 souci d un meilleur controle 160 possibilite de les integrer facilement dans des programmes plus complexes via des scripts ou dans des executions programmees batch L utilisation de ces programmes peut s averer difficile pour une personne n etant pas habituee a travailler en mode texte Ils sont cependant tres prises par les administrateurs et developpeurs experimentes et deviennent incontournables lors de hautes exigences dans ces domaines Gestionnaires X Window modifier modifier le code L emploi du terme generique GNU Linux est trompeur s agissant de l utilisation d un ordinateur personnel En effet il existe plusieurs interfaces ou gestionnaire de fenetres aux caracteristiques differentes comme KDE GNOME ou Xfce Cependant comme toutes ces interfaces sont fondees sur X Window leurs applications peuvent cohabiter et elles offrent des points communs dont l affichage de fenetres a distance y compris via des protocoles compresses et chiffres comme ssh et nox et le copier coller simplifie 160 un texte selectionne par la souris est automatiquement copie un clic milieu ou un clic molette ou sur les deux boutons en meme temps suffit alors pour coller le texte a l endroit desire Il n y a donc jamais besoin du clavier pour effectuer un copier coller sous X Environnement graphique traditionnel Window Maker sous GNU Linux avec un simple gestionnaire de fenetres et une suite heteroclite d applications Traditionnellement l interface d un systeme d exploitation fonde sur le noyau Linux etait une interface sobre voire spartiate centree autour d un gestionnaire de fenetres il en existe beaucoup comme Window Maker ou IceWM et d une suite assez heteroclite d applications L inconvenient de ce systeme traditionnel est le temps necessaire a personnaliser un tel environnement et surtout la non standardisation des applications ainsi utilisees Les applications que l on peut voir sur la copie d ecran de droite XMMS RealPlayer Mozilla Firefox xterm Gaim Konqueror suivent chacune leurs propres conventions 160 aspect comportements raccourcis clavier differents 160 les copier coller et glisser deposer sont disparates Si individuellement des applications comme Vim ou Emacs peuvent effectivement avoir des aspects brillants l ensemble disparate de toutes ces applications en fait un systeme difficile a apprehender pour des utilisateurs debutants Le temps consacre a apprendre une application et les reflexes ainsi acquis ne peuvent etre appliques aux autres applications un avantage qu apporte la standardisation de comportement des interfaces comme l avait montre le Macintosh avec par exemple le raccourci clavier utilise pour quitter une application 160 Ctrl 160 160 Q ou Ctrl 160 160 X 160 160 Ctrl 160 160 C ou Ctrl 160 160 C ou juste q ou Esc ou encore qa bye quit ou exit etc L utilisation de ce type d environnement peut paraitre deroutante aux utilisateurs habitues a d autres solutions telles KDE ou Gnome Il presente en revanche l avantage de la simplicite et de la souplesse de configuration et de personnalisation en fonction des besoins de chacun Environnements de bureau modifier modifier le code Articles detailles 160 KDE GNOME Xfce LXDE et MATE L environnement KDE 4 avec le nouveau navigateur Dolphin et de nombreux nouveaux widgets GNOME 3 avec la visionneuse Eye of Gnome et le navigateur de fichiers Nautilus L environnement Xfce avec le gestionnaire de fichiers Thunar et divers autres logiciels L etat des lieux du precedent chapitre est decrit dans un manifeste 63 datant de 1996 ayant pousse Matthias Ettrich a fonder en reaction le projet KDE puis Miguel de Icaza a fonder le projet GNOME l annee suivante qui s inspirent de Mac OS et de Windows sur le plan de l ergonomie logicielle et de la standardisation des comportements Ces deux projets sont devenus les federateurs de GNU Linux sur le poste de travail Chacun offre en effet 160 aux programmeurs un environnement de programmation tres productif ainsi que des recommandations d interfaces en anglais 160 guidelines permettant de produire plus vite des applications plus simples a utiliser 160 aux traducteurs une infrastructure Ces deux environnements et leur myriade de logiciels sont traduits en plusieurs dizaines de langues 64 160 aux artistes des espaces de travail 65 pour exercer leurs talents 160 aux specialistes de l ergonomie la possibilite de le rendre plus simple et plus coherent 66 160 aux applications externes un environnement de reference dans lequel s integrer 67 160 et par consequent a l utilisateur un environnement complet integre et homogene ainsi qu une suite d applications essentielles 160 explorateur de fichiers navigateur web lecteur multimedia client de messagerie carnet d adresses lecteur PDF gestionnaire d images Ces deux environnements de bureau ont atteint recemment une maturite certaine citons l annee 2003 pour KDE 68 un peu plus tard pour GNOME Tres actifs ces deux projets ont neanmoins l intention de s ameliorer nettement pour leurs prochaines versions majeures 160 les efforts dans ce sens sont concentres au sein des projets Appeal pour KDE et ToPaZ 69 pour GNOME Techniquement ils reposent tous deux sur de nombreuses technologies communes au premier rang desquelles le systeme de fenetrage X11 Pour eviter de dupliquer certains efforts une zone informelle de collaboration entre ces projets du nom de Freedesktop org a ete mise en place C est dans l approche de l ergonomie celle ci etant relative au type d utilisateur et dans la conception du role d un environnement de bureau qu ils different 160 l environnement KDE pousse loin la volonte d integration entre les applications possede de tres nombreuses fonctionnalites avancees et joue la carte de la configuration tout en veillant a avoir des bons choix par defaut 160 GNOME se veut plus epure et se consacre sur les taches essentielles reprenant la philosophie making things just work Chacun plait par consequent a un public different On peut noter egalement la montee en puissance ref 160 souhaitee d un troisieme environnement de bureau appele Xfce qui vise a fournir un environnement complet fonde sur GTK comme GNOME tout en restant plus leger que ce dernier ou KDE Offre en logiciels modifier modifier le code Article connexe 160 Liste de logiciels populaires sur GNU Linux Article detaille 160 Liste de logiciels libres La communaute du logiciel libre a produit un grand nombre de logiciels utilisables dans de nombreux domaines Voici des exemples de logiciels donnes a titre indicatif 160 la bureautique avec LibreOffice ou Calligra Internet avec Mozilla Firefox Chromium Konqueror Epiphany Mozilla Thunderbird Pidgin ou Transmission 160 le multimedia avec Xine MPlayer VLC media player XMMS Totem ou Amarok 160 le graphisme avec GIMP Inkscape ou Scribus 160 la 3D avec Blender La plupart des distributions GNU Linux proposent un programme comme Synaptic permettant de naviguer dans une liste de logiciels testes et preconfigures specialement pour une distribution Ces programmes sont alors telecharges et installes en quelques clics avec un systeme de signature electronique permettant de verifier l authenticite et l integrite des logiciels proposes Ces programmes sont ensuite mis a jour automatiquement Certains logiciels proprietaires importants ont egalement une version GNU Linux C est le cas de Opera Adobe Flash Player Adobe Acrobat Reader NeroLinux ou Skype par exemple La notion de portabilite designe la capacite d un programme a etre utilise sous differents systemes d exploitation ou architectures Enfin il est possible d utiliser des logiciels faits pour Microsoft Windows sur un poste GNU Linux grace a une implementation de l API Windows sous GNU Linux comme Wine Des offres commerciales fondees sur Wine comme CrossOver permettent d utiliser presque sans problemes des logiciels tels Microsoft Office et Photoshop issus du monde Windows Jeux video modifier modifier le code Articles detailles 160 Jeux video sous GNU Linux et SteamOS Tux Racer Il existe de nombreux 70 jeux disponibles sous GNU Linux gratuits ou payants libres ou proprietaires L offre comporte aussi bien des petits jeux de bureautique cartes demineur echecs golf que des jeux commerciaux recents Enemy Territory Quake Wars Certains jeux sont concus pour tourner nativement sous GNU Linux Quake III Arena ou 0 A D par exemple et d autres peuvent etre lances a l aide de programmes implementant l API Windows sous GNU Linux Il en existe plusieurs implementations dont certaines specialement pour les jeux permettant ainsi de faire fonctionner de nombreux jeux concus pour Windows dans des environnements comme Cedega et Wine par exemple World of Warcraft mais les grands editeurs de jeux video ne distribuent aucun de leurs jeux video en version 100 160 compatible et supportant GNU Linux Le dernier recours des joueurs utilisant GNU Linux consiste tout simplement a utiliser parallelement Windows sur le meme ordinateur grace au multiboot ou a la virtualisation Le fabricant de cartes graphiques ATI a pendant un temps developpe ses propres pilotes pour GNU Linux A la suite de son rachat par AMD ATI a ouvert les specifications de ses cartes debut 2008 afin que les developpeurs de Mesa 3D puissent mieux integrer la gestion de ses cartes En 2013 la plate forme Steam de Valve est declinee sur GNU Linux celle ci permet a la ludotheque de s etoffer de nombreux titres parmi lesquels Team Fortress 2 Half Life etc soit l ensemble de la bibliotheque Valve de meme Amnesia The Dark Descent ou bien FTL Faster Than Light 71 En parallele Gabe Newell annonce la Steam Machine une console de salon qui sera proposee de base avec SteamOS un systeme d exploitation fonde sur la distribution GNU Linux Debian 72 Bibliotheques libres modifier modifier le code Les logiciels qui utilisent une bibliotheque libre peuvent fonctionner sur GNU Linux et sur toutes les plates formes ou la bibliotheque est implantee Ces bibliotheques peuvent ajouter une surcouche graphique sur des applications textuelles deja existantes comme c est le cas de Vim mais elles servent surtout a developper des logiciels accessibles aux novices et disposant des fonctionnalites autorisees par les interfaces graphiques comme le glisser deposer les manipulations a la souris etc D autres applications comme Blender ou Google Earth sont un cas a part car ils utilisent la bibliotheque OpenGL destinee a la base a l implementation ainsi qu a la gestion de programmes utilisant la 3D comme la 2D Emulation modifier modifier le code Plusieurs logiciels d emulation existent permettant de simuler le fonctionnement de systemes d exploitation concurrents ou des environnements de jeu Emulation d ordinateurs modifier modifier le code Les programmes Steem et ARAnyM emulent une bonne partie des applications ecrites pour les machines Atari notamment les Atari ST et Atari TT UAE Unix Amiga Emulator permet d emuler le Commodore Amiga Basilik les anciens Mac 68000 d Apple Tous ces emulateurs emulent les microprocesseurs de la famille 68000 de Motorola qui equipaient ces ordinateurs ainsi que les coprocesseurs specialises de l Amiga MESS souvent associe a MAME permet d emuler de la meme facon un grand nombre d ordinateurs personnels 8 bits Il existe egalement des emulateurs specialises pour chacun de ces ordinateurs 160 Euphoric pour les Oric FMSX pour les MSX mais aussi des emulateurs de ZX Spectrum Commodore 64 etc Utilisation d application pour Microsoft Windows modifier modifier le code Des applications developpees pour Windows peuvent tourner sur un systeme GNU Linux via l application Wine ou ses derives commerciaux CrossOver et Cedega qui reimplemente 73 le fonctionnement des principales API de Microsoft Windows Le microprocesseur n est pas emule seules les fonctions des APS sont remappees a la volee sur les API utilisees nativement dans GNU Linux Par exemple 160 DirectX utilise OpenGL la gestion de l impression est relayee a CUPS ou LPR des peripheriques USB a libusb 160 en les tablettes graphiques a XInput etc Cela permet dans de nombreux cas des performances proches de l execution native tout en evitant les problemes de certains pilotes de peripheriques inherents a Windows Dans certains cas specifiques les performances de certaines applications peuvent se trouver degradees De nombreux utilitaires applications de tous domaines et jeux s executent parfaitement mais pas tous Le site de Wine reference les applications fonctionnant et celles posant probleme Virtualisation modifier modifier le code En outre GNU Linux ouvre egalement la possibilite d obtenir une parfaite separation entre plusieurs environnements virtuels tournant sur un seul ordinateur physique en prenant en compte les modules de virtualisation presents dans les processeurs recents comme AMD V sur AMD et Intel VT ou IVT sur Intel Ces environnements de virtualisation permettent d executer des environnements differents ou plusieurs environnements similaires sur une meme machine tout en assurant une certaine securite dans la separation des acces Ce systeme est utilise depuis longtemps par les mainframes d IBM IBM a d ailleurs porte GNU Linux sur celles ci afin de permettre a ses clients de continuer a les utiliser avec un systeme plus moderne KVM est depuis la version 2 6 20 du noyau Linux le systeme de virtualisation par hyperviseur officiel de ce dernier Couple aux outils de QEMU il permet de creer des ordinateurs virtuels tournant directement sur un noyau Linux non modifie et est capable d accueillir un grand nombre de systemes d exploitation tels que Windows Solaris BSD etc KVM est au cœur de la strategie de virtualisation de Red Hat Grace a son ouverture le noyau Linux permet aussi moyennant des modifications plus ou moins importantes l utilisation d autres produits de virtualisation tels que 160 Oracle VM VirtualBox developpe par Sun sous le nom de Virtualbox avant que l entreprise ne soit rachetee par Oracle Corporation qui se distingue avant tout par une interface tres conviviale permettant de gerer des machines virtuelles en environnement graphique Virtualbox existe en version gratuite et en version payante cette derniere offrant des fonctionnalites supplementaires Qemu machine virtuelle libre Xen systeme de paravirtualisation oriente serveur pouvant offrir des performances tres elevees en ne recourant a aucune emulation materielle mais necessitant que les systemes d exploitation 160 invites 160 soient modifies afin d atteindre ce niveau de performances Xen est libre mais necessite d importantes modifications du noyau Linux VMware systeme de virtualisation professionnel non libre decline en versions serveur et poste de travail Docker OpenVZ Bochs Prise en charge du materiel modifier modifier le code Les distributions grand public prennent en charge la grande majorite du materiel integre aux ordinateurs personnels et des accessoires destines aux particuliers disques dur webcams souris imprimantes videoprojecteurs lecteurs DVD cartes graphiques et audios bluetooth etc La prise en charge de l equipement materiel est l une des critiques principales faites a GNU Linux En effet certains equipements speciaux ne sont pas pris en charge directement par GNU Linux et il n existe pas toujours de pilote developpe par le constructeur et compatible avec GNU Linux Certains fabricants fournissent systematiquement des pilotes pour Microsoft Windows et Mac OS X alors que pour GNU Linux c est souvent la communaute qui les developpe elle meme par retro ingenierie Parfois la communaute prefere developper des pilotes libres stables bien que des pilotes proprietaires developpes par les constructeurs existent c est le cas pour les cartes graphiques ATI ou Nvidia Dans cette optique les pilotes necessaires pour faire fonctionner pleinement un ordinateur sont integres a la plupart des distributions GNU Linux Certains peripheriques risquent de ne pas avoir de pilotes disponibles Cependant les utilisateurs de Windows ou Mac OS sont parfois egalement confrontes a des problemes de pilotes lorsqu ils installent une nouvelle version de leur systeme et l absence de code source empeche une recompilation des pilotes proprietaires Enfin il arrive qu il n y ait des pilotes que pour GNU Linux et pas pour Windows ou Mac supercalculateurs serveurs Internet haut de gamme consoles de jeu PlayStation anciens peripheriques dont le support a ete arrete par les constructeurs etc Le materiel ancien peut etre generalement recycle sous GNU Linux car la perennite des pilotes libres est egalement l un des points forts de GNU Linux La premiere raison de cette situation est le faible impact de GNU Linux chez les particuliers ce qui n incite pas les fabricants a investir dans le developpement de pilotes pour cet environnement La seconde raison est le refus de certaines distributions Fedora ou Debian 91 ref 160 necessaire 93 74 par exemple d embarquer des pilotes sous licences proprietaires meme quand ceux ci existent ce qui oblige l utilisateur a les trouver et a les installer manuellement Enfin l absence d une API fixe dans le noyau Linux oblige les fabricants a delivrer des binaires des pilotes adaptes a chaque version du noyau 91 ref 160 necessaire 93 Les utilisateurs qui travaillent sur plusieurs plates formes et qui ont besoin de ces pilotes peuvent trouver des versions developpees par de tierces parties mais de tels pilotes ne supportent generalement qu un ensemble rudimentaire de fonctions et n apparaissent qu apres la sortie du materiel avec un certain temps de latence Il existe cependant des mecanismes pour faire fonctionner certains pilotes developpes pour d autres systemes d exploitation comme NdisWrapper Les webcams sont par exemple particulierement concernees par cette absence de pilotes mais le protocole USB video device class ou UVC permet de repondre a ce probleme avec de nombreuses webcams supportant ce protocole 75 Avec la democratisation de GNU Linux certains grands constructeurs font des efforts pour developper ou fournir les informations necessaires au developpement de pilotes libres pour GNU Linux comme Creative Labs pour ses webcams ou cartes sons Intel processeurs chipsets 3D cartes reseau etc Mais de nombreux autres composants necessitent de verifier la disponibilite de pilotes avant l achat s ils sont destines a une utilisation sous GNU Linux D autre part des assembleurs tels que Dell 76 Asus pousse par Intel et son projet Moblin 77 Lineo 160 en ou Everex vendent des ordinateurs avec GNU Linux preinstalle Linux et la securite modifier modifier le code Article connexe 160 Liste des malwares Linux Linux permet une stricte separation des privileges Une des consequences est que sauf faille de securite permettant une elevation des privileges 78 un ver ou un virus informatique ne peut acceder qu a une partie des ressources et fonctionnalites d un systeme Linux mais ni aux donnees importantes du systeme ni aux donnees d eventuels autres utilisateurs 79 Dans le domaine des serveurs le degre de securite depend par comparaison avant tout du degre d experience qu a l administrateur systemes La Linux marque des points grace a sa liberte d utilisation qui permet sans risque et sans surcout de tester abondamment divers scenarios sur d autres ordinateurs et d y acquerir ainsi une experience utile Il existe une serie de distributions specifiquement axees sur la securite et des initiatives telles que SELinux de la National Security Agency Mais il existe egalement une serie de distributions axee sur l anti securite comme Damn Vulnerable Linux BackTrack ou plus recemment Kali Linux pour sensibiliser les experts aux problematiques de securite sur ce systeme d exploitation Linux supporte une grande variete de plates formes materielles ainsi que de solutions logicielles Une faille de securite touchant le plus populaire client de messagerie ne touchera qu une fraction des utilisateurs de logiciels libres 160 en revanche une faille touchant Outlook Express pouvait toucher d un coup une proportion enorme des utilisateurs de Windows Cette these est developpee dans un rapport ecrit par des sommites du domaine comme Bruce Schneier pour le compte de la CIA et reprise par la societe Gartner dans un document 80 Ce rapport enonce que puisque la plupart des ordinateurs tournent sous un systeme d exploitation de Microsoft la plupart des ordinateurs du monde sont vulnerables aux memes virus et aux memes vers au meme moment Il propose pour eviter cela d eviter la monoculture logicielle dans le domaine des systemes d exploitation Enfin le fait que Linux et nombre de logiciels tournant sous Linux soient des logiciels libres permet que son code source soit etudie d un œil critique par quiconque desirant le faire que ce soit pour effectuer des adaptations dans un cadre educatif pour repondre aux interets prives d une entreprise ou une institution ou par simple interet personnel pour en rechercher les vulnerabilites par exemple la plupart du temps devoilee et corrigee extremement vite En relation avec cela on entend souvent l argument que les failles de securite sont corrigees plus rapidement affirmation approuvee et refutee par diverses etudes en fonction generalement de leur source de financement Enfin la liberte des logiciels rend inutile le recours au piratage des logiciels aux cracks ou autres sites de warez tres populaires parmi les adeptes des autres systemes d exploitation et qui constituent un vecteur d infection des ordinateurs Reste que Linux n est pas totalement insensible aux problemes de securite comme l a montre le ver Slapper en septembre 2002 premier du genre a toucher un nombre notable d ordinateurs sous Linux avant tout des serveurs web tournant sous Apache six mille a l apogee du ver 81 La faille Shellshock sur l interpreteur de commande Bash par defaut sur de nombreuses distributions Linux est une autre faille touchant au passage Mac OS qui vient d etre decouverte Elle etait deja ancienne 160 elle daterait d une vingtaine d annees Elle n aurait pas ete decouverte anterieurement De plus Linux reste un systeme d exploitation vulnerable 82 source 160 insuffisante ainsi pres de quatre mille neuf cents vulnerabilites ont ete recensees entre 2003 et 2008 celles ci sont reparties sur les differentes distributions disponibles Celles ci ont ete pour la plupart corrigees assez rapidement En revanche le nombre de failles decouvertes durant une periode precise n est pas une mesure fiable pour determiner la securite d un systeme d exploitation il faut determiner 160 leur impact sur le systeme 160 et le temps de vulnerabilite du systeme 83 Cependant un article publie notamment sur Generation NT le 26 juin 2013 indiquait qu Android concentrait 92 160 de toutes les menaces dues aux malwares sur mobiles contredisant dans la pratique l optimisme qui a longtemps prevalu dans la communaute des Linuxiens 91 ref 160 necessaire 93 84 85 Cette appreciation est moderee par le fait que Linux n etant que le cœur d Android rien ne garantit la securite des applications Android d origines diverses Gestion numerique des droits modifier modifier le code La gestion des droits numeriques Digital Rights Management DRM en anglais les DRM sont tres souvent appeles 160 Gestion des restrictions numerique 160 de l anglais Digital Restrictions Management par la Free Software Foundation et les activistes du logiciel libre 86 concerne le domaine du multimedia et notamment la musique et les videos qui peuvent etre achetees sur Internet Certaines œuvres sont protegees par des verrous numeriques visant a controler l utilisation de l œuvre par exemple en limitant le nombre d ecoutes ou de copies possibles Ces DRM necessitent l emploi d une technologie particuliere qui est la propriete exclusive du fabricant et vendeur desdits DRM ce qui explique que la lecture d une œuvre protegee se trouve liee a l utilisation d un programme specifique Les deux plus grands fabricants de systemes de gestion des droits numeriques Microsoft et Apple conditionnent l usage des œuvres protegees par leurs systemes a l utilisation respective du lecteur Windows Media et de iTunes Ces societes vendant leur propre systeme d exploitation elles ne souhaitent pas proposer de version de leurs programmes pour GNU Linux Ainsi il n est souvent pas possible pour les utilisateurs de GNU Linux d acheter en ligne de la musique sur un site de telechargement payant ou d ecouter de la musique deja achetee et telechargee Il existe aussi des DRM sur les CD audio mais ceux ci sont beaucoup moins standardises et moins courants La plupart sont concus pour fonctionner avec les systemes d exploitation de Microsoft et sont donc susceptibles d etre inoperants pour un utilisateur de GNU Linux Il ne s agit pas de limitations techniques puisque des systemes de gestion libres existent 87 Voir aussi Linus Torvalds selon lequel GNU Linux et la gestion des droits ne sont pas incompatibles 88 Utilisations modifier modifier le code De nombreux serveurs de la Wikimedia Foundation fonctionnent sous LAMP Linux Apache MySQL PHP Serveur modifier modifier le code Articles detailles 160 Serveur informatique et UNIX En raison de la relation de GNU Linux avec Unix GNU Linux s est tres rapidement impose sur le marche des serveurs informatiques Un point crucial a ete la possibilite d utiliser un systeme d exploitation de type Unix sur du materiel compatible PC beaucoup moins cher que les solutions a base d Unix proprietaire et de materiel specifique De nombreux logiciels serveurs tres demandes et tres utilises serveur HTTP base de donnees groupware serveur de messagerie electronique etc etant disponibles gratuitement en general sans aucune limitation et fiables la part de marche de GNU Linux dans ce domaine a en consequence cru rapidement GNU Linux ayant une reputation de stabilite et d efficacite dans la maintenance ref 160 souhaitee il remplit les exigences posees a tout systeme d exploitation pour serveurs De plus la modularite d un systeme fonde sur le noyau Linux permet l exploitation de serveurs destines a une tache particuliere Le portage du noyau Linux sur de nombreux composants materiels fait que GNU Linux est aujourd hui utilisable sur toutes les architectures utilisees dans ce domaine Le materiel utilisable est en consequence considerable Les derniers IBM eServer p5 et IBM eServer i5 sont par exemple supportes par IBM avec un systeme d exploitation GNU Linux et permettent d y executer plusieurs systemes GNU Linux en parallele Les serveurs GNU Linux sont exploites dans a peu pres tous les domaines Un des exemples les plus connus est resume par l acronyme LAMP ou GNU Linux propulse un serveur web Apache associe a la base de donnees MySQL et au langage de programmation PHP alternativement 160 Perl ou Python GNU Linux est egalement souvent utilise comme serveur de fichiers le plus souvent dans les reseaux Windows grace au serveur Samba moins souvent sous NFS ou AppleShare Securite reseau modifier modifier le code Linux qui jouit d une bonne reputation en matiere de securite et de performance passage a l echelle est tres utilise dans le domaine des reseaux informatiques par exemple comme passerelle comme routeur proxy ou comme pare feu Ordinateur central modifier modifier le code L aspect libre du code source et la possibilite qui en decoule d adapter le systeme a une tache precise a permis a GNU Linux de faire son entree dans les centres de calculs Sur ce marche des ordinateurs centraux gros ordinateurs tres fiables optimises pour le traitement massif de donnees omnipresents dans les banques les societes d assurances et les grandes entreprises GNU Linux fait de plus en plus concurrence aux systemes UNIX proprietaires qui etaient autrefois la norme Grappes de serveurs modifier modifier le code GNU Linux a ete tres tot utilise dans le domaine des grappes de serveurs en anglais 160 clusters par exemple par le moteur de recherche Google a la fin des annees 1990 89 Dans cette configuration associee a la notion de grille informatique de simples ordinateurs tournant sous une distribution specialisee de GNU Linux travaillent independamment au sein d un grand reseau d ordinateurs Superordinateurs modifier modifier le code Les superordinateurs sont concus pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les technologies connues en particulier en termes de vitesse de calcul En novembre 2006 selon TOP500 GNU Linux fait tourner 74 160 des cinq cents plus puissants ordinateurs du monde 90 contre 20 160 pour UNIX dont les plus puissants les deux serveurs Blue Gene d IBM 40 160 960 et 131 160 072 processeurs En novembre 2007 dans ce meme TOP500 plus de 85 160 des superordinateurs utilisent GNU Linux contre 6 160 pour UNIX et 1 20 160 pour Windows En novembre 2008 87 8 160 des superordinateurs tournent sous GNU Linux contre 4 60 160 sous UNIX En novembre 2009 446 superordinateurs 89 20 160 utilisent GNU Linux et 5 seulement sont sous Windows 1 160 91 En novembre 2017 100 160 des TOP500 46 utilisent GNU Linux pour systeme d exploitation Le Titan fabrique par Cray Inc est le plus puissant supercalculateur a ce jour novembre 2012 160 il fonctionne avec une version de GNU Linux appelee Cray Linux Environment 92 Le Roadrunner d IBM qui fut le premier a avoir officiellement depasse la puissance symbolique de 1 petaFLOPS fonctionne sous la distribution Linux Fedora 93 Embarque modifier modifier le code PDA Sharp Zaurus SL 5500 avec l interface graphique Qt Extended et le logiciel OpenZaurus fonde sur Linux Linux se trouve aussi au cœur de nombreux appareils informatiques ou electroniques grand public et parfois sans que l usager le sache Il s agit notamment d equipement reseau et de petits appareils numeriques destines a la consommation de masse equipes en general d un processeur specialise econome en energie et d une memoire flash Le succes de Linux dans ce domaine tient ici comme ailleurs a ce que les fabricants apprecient de pouvoir d une part adapter le logiciel a leurs besoins consommation interface fonctions annexes etc et d autre part de beneficier de l experience et du travail d une communaute active Linux est aussi apprecie dans ce domaine pour sa fiabilite sa resistance aux attaques des pirates informatiques sur les reseaux et bien sur sa gratuite En embarque Linux est frequemment utilise avec les outils uClibc et BusyBox qui ont ete developpes pour le materiel particulierement limite en capacite memoire Des forums de cooperation specialises aident les fabricants de ces produits en mettant a disposition instructions programmes et exemples de codes et en s efforcant de standardiser les interfaces de programmations de Linux dans l embarque L OSDL a lance le 17 octobre 2005 la Mobile Linux Initiative pour accelerer la progression de Linux dans ce domaine Reseaux et communication Linux fait tourner plusieurs routeurs dont certains modeles de Linksys ainsi que divers terminaux fournis par des fournisseurs d acces a Internet comme la Freebox La box de SFR ou la Livebox en France Telephones et assistants personnels Linux se retrouve egalement sur une gamme de telephones portables Linux phones 160 Motorola sur l assistant personnel Sharp Zaurus et les tablettes Internet Nokia 770 Nokia N800 et Nokia N810 Dans le domaine des assistants de navigation personnels les systemes GPS autonomes de TomTom sont concus a partir d une plate forme Linux Les systemes d exploitation pour mobile Android webOS editee par Palm avant son rachat par HP Tizen anciennement MeeGo mais aussi Maemo utilise sur le Nokia N900 possedent tous un noyau Linux Multimedia Linux est utilise dans des lecteurs de salon DivX de nombreux centres multimedia des televiseurs et des decodeurs TNT sur les demos 3e generation comme la Dreambox et Vu sur des baladeurs audios comme ceux de SanDisk et sur les baladeurs multimedias d Archos Console de jeu La GP2X de GamePark console de jeux video portable La Pandora console portable console de jeu open source qui a un systeme d exploitation Linux compile pour processeurs ARM La PlayStation 3 de Sony pouvait utiliser Linux mais une mise a jour dite de securite a enleve cette possibilite Robotique Le marche decollant des systemes de robots ludiques utilise un OS Linux ref 160 souhaitee Notes et references modifier modifier le code 160 https groups google com group comp os minix msg b813d52cbc5a044b 160 Par Christophe Auffray Lundi 15 Juillet 2019 160 Chiffres cles 160 les OS pour smartphones 160 sur ZDNet France consulte le 6 octobre 2020 160 1977 Berkeley UNIX and the Start of Open Source Software 160 en 160 new UNIX implementation 160 net unix wizards 27 septembre 1983 en 160 Personal Note from Richard Stallman 160 Preface du manuel d utilisation de la machine Lisp du MIT juin 1984 en Linus Benedict Torvalds 160 comp os minix 160 aout 1991 consulte le 6 septembre 2009 A Short History of Linux Distributions 30 juin 2004 LWN net consulte le 28 juillet 2011 01net 160 Actualites 160 La chronologie de RedHat Linux Microsoft Uses Linux To Publish Its Own Web Site Le francais possede ces deux traductions differentes de free qui amenent les anglophones a les distinguer comme dans free speech libre et free beer gratuite 160 Shareware Redistribution of FOSS Software Software Freedom Law Center 160 sur www softwarefreedom org Chapter 4 Compatibility issues debian org 160 Journal du hacker 160 sur www journalduhacker net 160 Proselux 160 sur www linux france org Thrystan 160 Trouver de l aide grace au Groupe des Parrains Linux 160 sur parrains linux free fr 160 Accueil Parrain Linux 160 sur www parrain linux com Sur livecdlist com Knoppix est classe 5e sur 315 au 1er fevrier 2008 160 Ubuntu com Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Redhat com Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Debian org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Centos org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Kali org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Linuxmint com Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Archlinux org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Manjaro org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Ubuntukylin com Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Kde org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Deepin org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Opensuse org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Gentoo org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Rancher com Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 160 Boum org Traffic Demographics and Competitors Alexa 160 sur www alexa com consulte le 27 janvier 2019 Pour la France de 2007 a 2011 les articles L113 3 L111 1 et L122 1 du code de la consommation sur Legifrance permettaient un remboursement mais depuis 2011 l article L120 1 restreint ce droit Detaxe org Non a la vente liee des logiciels Oui a l information des consommateurs 160 Balade au pays ou Linux est preinstalle sur presque tous les ordinateurs 160 Roberto Di Cosmo 2005 http www dicosmo org LPT Canonical 160 Community Ubuntu 160 sur www ubuntu com Jerry 160 Linux Mandrake 7 0 160 sur clubic com 23 mai 2000 consulte le 6 septembre 2020 160 Page introuvable 160 sur Developpez com en 160 Microsoft Contributes Linux Drivers to Linux Community 160 160 Chiffres cles 160 les OS pour smartphones 160 sur ZDNet France consulte le 10 mai 2021 en Les supercalculateurs les plus puissants de la planete et leur systeme d exploitation et les precedentes statistiques depuis 1993 a et b 160 List Statistics TOP500 Supercomputer Sites 160 sur www top500 org 160 Linux equipe plus de 95 160 du top 500 des supercalculateurs les plus puissants du monde Tianhe 2 garde son trone 160 Glyn Moody 160 open source has won 160 a et b Linux totally dominates supercomputers ZDNet 14 novembre 2017 en US Abhishek Prakash 160 Linux Runs all of the Top 500 Fastest Supercomputers 160 sur https itsfoss com consulte le 6 octobre 2020 1 160 Usage Statistics and Market Share of Operating Systems for Websites October 2018 160 sur w3techs com en 160 Usage Statistics and Market Share of Unix for Websites May 2021 160 sur w3techs com consulte le 10 mai 2021 160 StatCounter Global Stats Browser OS Search Engine including Mobile Usage Share 160 sur StatCounter Global Stats 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com StatCounter 160 StatCounter Global Stats Browser OS Search Engine including Mobile Usage Share 160 sur gs statcounter com consulte le 27 decembre 2016 a b c d et e 160 Operating system market share 160 sur www netmarketshare com consulte le 27 decembre 2016 en Le manifeste de 1996 montrant la necessite d un environnement de travail Voir l etat des traductions de KDE sur l10n kde org et de GNOME sur gnome org Voir les espaces de travail de KDE et de GNOME sur art gnome org openusability et sont destines a rendre plus simple et plus coherente l interface homme machine Deux projets 160 et www gnome org projects ooo ont permis l integration d OpenOffice org dans les deux environnements en PDF evaluant la prise en main de KDE 3 1 par des utilisateurs habitues a Microsoft Windows 160 ThreePointZero GNOME Wiki 160 sur live gnome org 160 Linux pedia liste de jeux 160 160 SteamOS Linux on Steam 160 sur store steampowered com en SteamOS Wine 160 Wine Is Not An Emulator en francais 160 Wine n est pas un emulateur 160 160 Debian Social Contract 160 sur www debian org 160 Support UVC sur Linux et webcam supportees 160 160 Ordinateurs Portables Dell France 160 sur www1 euro dell com 160 CNET France Tests produits news high tech et logiciels 160 sur CNET France 160 Vigil nce vulnerabilite Noyau Linux 160 elevation de privileges via perf 160 sur vigilance fr http www gentoo org doc en handbook draft complete handbook xml part 1 amp chap 2 en PDF CyberInsecurity The cost of Monopoly un document du CCIA denoncant des dangers d un systeme monopolitaire en en septembre 2002 Bruce Schneier 3 mai 2007 160 160 les produits et services informatiques ne sont pas naturellement surs 160 fr Actualites ZDNET du 11 janvier 2006 Android pour 92 160 de tous les malwares mobiles connus consulte le 26 juin 2013 Hausse de 614 160 des malwares mobiles dont la cible preferee reste Android consulte le 26 juin 2013 en 160 Digital Restrictions Management and Treacherous Computing 160 fsf org 18 septembre 2006 de Julius Stiebert DRM Spezifikationen von Sun auf golem de 21 Marz 2006 de Linus Torvalds Flame Linus to a crisp auf der LinuxKernel Mailing Liste 23 April 2003 160 50000 serveurs sous linux pour le moteur google 160 Statistiques sur les systemes d exploitation utilises par les superordinateurs Top 500 de novembre 2009 en Jaguar sur le site du NCCS National Center for Computational Sciences Consulte le 4 aout 2010 91 lire en ligne 93 PDF Annexes modifier modifier le code Voir aussi modifier modifier le code Sur les autres projets Wikimedia 160 Linux sur Wikimedia CommonsLinux sur le WiktionnaireLinux sur WikiversityLinux sur WikibooksLinux sur WikisourceLinux sur WikiquoteLinux sur Wikinews Notices d autorite 160 Fichier d autorite international virtuel Bibliotheque du Congres Gemeinsame Normdatei Bibliotheque nationale tcheque WorldCat Bibliographie modifier modifier le code fr 160 Site officiel du projet GNU 160 Projet GNU Description du projet par son createur fr Richard Stallman 160 Pourquoi les 160 systemes Linux 160 doivent ils etre appeles GNU Linux 160 160 Plaidoyer pour l utilisation de la terminologie GNU Linux toujours par le createur de GNU Richard Stallman et la revolution du logiciel libre Linus Torvalds et David Diamond trad 160 de l anglais Il etait une fois Linux 160 L extraordinaire histoire d une revolution accidentelle Paris Osman Eyrolles Multimedia 2001 300 160 p ISBN 160 2 7464 0321 8 en Peter H Salus The Daemon the Gnu and the Penguin Reed Media Services 2008 204 160 p ISBN 160 978 0 9790342 3 7 Chris DiBona dir trad 160 de l anglais Tribune libre 160 Tenors de l informatique libre Beijing Cambridge Paris etc O Reilly 1999 295 160 p ISBN 160 2 84177 084 2 Eric Raymond La Cathedrale et le Bazar 91 lire en ligne 93 Florent Latrive Du bon usage de la piraterie 160 culture libre sciences ouvertes Paris Exils 2004 170 160 p ISBN 160 2 912969 59 X presentation en ligne Philippe Aigrain Cause commune 160 L Information en bien commun et propriete Fayard coll 160 160 Transversales 160 2005 ISBN 160 2 213 62305 8 Articles connexes modifier modifier le code GNU Projet GNU Licence publique generale GNU Noyau Linux Distribution GNU Linux Copyleft Logiciel libre Liste de logiciels populaires sur Linux Liste de logiciels libres principales distributions linux Correspondance entre logiciels libres et logiciels proprietaires Groupe d utilisateurs Linux Astra Linux Films documentaires 160 Revolution OS et Nom de code 160 Linux v 160 mGNU Linux GNU 160 Noyau Linux Histoire Projet GNU 160 Tux 160 Controverse de nommage 160 SCO et Linux Noyau Linux Pile graphique Linux DRI 160 KMS 160 V4L2 160 Pile audio Linux ALSA 160 JACK 160 OSS 160 PortAudio 160 PipeWire 160 PulseAudio 160 Reseau Netfilter nftables BPfilter 160 autre evdev 160 inotify 160 LVM Distributions Liste des distributions GNU Linux 160 Paquets logiciels 160 Gestionnaire de paquets 160 Distribution live Liste de live CD 160 Live USB 160 Mini Linux Applications ALSA 160 LAMP 160 Bureau 160 Embarque 160 Jeux liste 160 Materiel 160 Client leger LTSP Personnalites liees Jono Bacon 160 en 160 Ulrich Drepper 160 Gael Duval 160 Jon Hall 160 Benjamin Mako Hill 160 Ian Murdock 160 Bruce Perens 160 Lennart Poettering 160 Daniel Robbins 160 Mark Shuttleworth 160 Jane Silber 160 en 160 Richard Stallman 160 Linus Torvalds 160 Patrick Volkerding 160 Jeff Waugh Medias Linuxfr 160 Linux Pratique 160 GNU Linux magazine France 160 Phoronix 160 Planete Linux 160 LWN Mobile Access Linux Platform 160 Android 160 Bada 160 Firefox OS 160 KaiOS 160 LiMo 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